Entre Jean-Paul Belmondo et Barbara Gandolfi, l'histoire d'amour aurait pu être belle et sans souci. Mais actuellement, l'ex-candidate de la version belge de l'Ile de la Tentation est au coeur d'une tourmente judiciaire qui fait grand bruit.
Rappel des faits
La semaine dernière, Le Parisien révélait que la compagne du comédien - qu'il a rencontrée en 2008 à Antibes - était de nouveau sur la sellette et que l'enquête continuait sur des soupçons de malversations financières. Alors que la justice belge l'avait déjà eue dans le collimateur l'an dernier - elle avait fait l'objet d'une enquête très poussée -, les braises semblaient éteintes, mais de nouvelles preuves viennent appuyer la thèse selon laquelle la businesswoman de 34 ans serait, premièrement, à la tête d'opérations douteuses, et, deuxièmement, mal intentionnée envers Le Magnifique.
Des écoutes téléphoniques "accablantes", réalisées par les enquêteurs, viennent jeter le trouble sur la place réelle que tient Barbara auprès du célèbre acteur. Le magazine VSD, extrêmement bien renseigné, y a eu accès, et a dressé ce matin un portrait inquiétant de celle qui partage la vie du Français depuis deux ans.
Implication dans des réseaux d'escort-girls, logés dans une villa à Ostende (Gandolfi et Vanderwilt, son ex-compagnon et père de ses fillettes, déclaraient l'an passé qu'ils en étaient propriétaires, mais c'est en fait à Jean-Paul que cette villa appartient, depuis peu !), mouvements financiers étonnants, les faits constatés et déroutants sont nombreux. Si les proches du comédien n'ont jamais été favorables à cette union, ces écoutes téléphoniques contenant de nombreuses conversations entre la jeune femme et son ancien amant appuient leurs craintes.
L'intéressée s'exprime
Surfant sur l'actualité, le magazine Paris Match, qui a toujours entretenu des rapports privilégiés avec Jean-Paul Belmondo (il avait répondu l'an dernier à Christian Brincourt, affirmant, dans les colonnes de l'hebdomadaire, son soutien sans faille à sa bien-aimée), l'édition de demain ne contient qu'une interview de l'intéressée. Pas de réaction de Jean-Paul Belmondo... Etonnant !
Si ses propos - probablement antérieurs aux dernières preuves (soi-disant) accablantes trouvées contre elle - ne font que confirmer ce qu'elle a déjà dit sur sa relation amoureuse avec l'acteur, juste avant de boucler mardi soir, la journaliste a pu lui poser quelques questions quant aux mauvaises intentions "avérées" que la justice belge lui prête.
"Je ne tiens pas à m'exprimer sur le sujet. La seule chose que je peux vous dire, c'est que tout cela est une vaste mascarade. (...) Ces méthodes sont illégales, comme peut le confirmer mon avocat. (Ah bon, les écoutes téléphoniques policières sont illégales dans le cadre d'une affaire en cours ?, NDLR) Et il est facile, sur 20 000 écoutes téléphoniques se rapportant à six ou sept personnes, de sortir des mots et des phrases de leur contexte puis d'en faire un montage pour bâtir toute une affaire", a-t-elle lancé. Mouais... Enfin madame Gandolfi, les écoutes téléphoniques judiciaires, elles sont retranscrites mot à mot et ne sont pas bidouillées... en principe !
"Jean-Paul n'est pas dupe. (...) Rien n'a changé entre lui et moi. Pour les vacances, une décision de la justice française m'empêche malheureusement de vous dévoiler le moindre détail. Je peux juste vous confier qu'aucun projet n'a été modifié", a-t-elle ajouté en faisant référence au verdict attendu cette semaine, à savoir si la petite Stella (fille de Jean-Paul et de Natty Belmondo) passera ses vacances avec son papa ou pas. Si un droit de visite de la petite fille à son père était depuis toujours accordé, jusque là, il ne pouvait pas avoir sa fillette en vacances, en raison de la présence de la "sulfureuse" Barbara Gandolfi...
Affaire à suivre.
Laureline Reygner