Jean-Pierre Pernaut, en septembre 2012 sur TF1.© TF1
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Souvent taxé de transformer le JT de la première chaîne européenne à une heure de grande écoute en enchaînement de reportages sur les artisans flutiers de la vallée de la Loire ou sur l'ouverture de la chasse à la belette dans le Luberon, Jean-Pierre Pernaut demeure l'un des journalistes préférés des Français.
Dans une récente édition de son journal de 13 Heures, le présentateur évoquait l'augmentation des taxes sur le foncier non bâti, classant notamment la commune de Limoux, dans le Languedoc-Roussillon, parmi les plus frappées par cet impôt.
Mécontent, et estimant que cette information est mensongère, Jean-Paul Dupré, maire PS de Limoux, a décidé de déposer une plainte visant directement Jean-Pierre Pernaut, pour diffamation. C'est ce que révèle Le Parisien-Aujourd'hui en France, dans son édition daté du dimanche 30 septembre 2012, ainsi que le quotidien La Dépêche. Jean-Paul Dupré explique :"Pas question de laisser dire des contre vérités on porte plainte en diffamation contre Jean-Pierre Pernaut, pour propos mensongers portant atteinte à l'image de la ville (...) il en sera de même pour tous ceux qui tiendront des propos qui pourront nuire à la ville". Susceptible monsieur le maire !!
Dans cette petite ville de l'Aude, les taxes foncières ont en effet augmenté en 2012. Une tendance qui ne tient pas compte de la situation du marché, comme le décrit un agent immobilier interviewé par le quotidien : "Le problème, c'est qu'à Limoux, on ne manque pas de terrain à construire, mais plutôt de clients pour les acheter."
Jean-Pierre Pernaut et TF1 avaient déjà fait l'objet d'une plainte pour diffamation en 2007, suite à un reportage diffusé le 24 janvier de la même année. On y voyait Jean-Michel Roulet, président de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), y parler du mouvement TFP (Tradition Famille Propriété). Il affirmait que les fonds collectés par de cette association pouvaient "servir à tout et n'importe quoi". D'où la plainte de TFP.
La chaîne avait finalement été condamnée, le 28 novembre 2008 par la 17e chambre correctionnelle de Paris, à verser 2 500 euros de dommages et intérêts, et à lire à l'antenne une publication judiciaire rétablissant la vérité.
Joachim Ohnona
Dans une récente édition de son journal de 13 Heures, le présentateur évoquait l'augmentation des taxes sur le foncier non bâti, classant notamment la commune de Limoux, dans le Languedoc-Roussillon, parmi les plus frappées par cet impôt.
Mécontent, et estimant que cette information est mensongère, Jean-Paul Dupré, maire PS de Limoux, a décidé de déposer une plainte visant directement Jean-Pierre Pernaut, pour diffamation. C'est ce que révèle Le Parisien-Aujourd'hui en France, dans son édition daté du dimanche 30 septembre 2012, ainsi que le quotidien La Dépêche. Jean-Paul Dupré explique :"Pas question de laisser dire des contre vérités on porte plainte en diffamation contre Jean-Pierre Pernaut, pour propos mensongers portant atteinte à l'image de la ville (...) il en sera de même pour tous ceux qui tiendront des propos qui pourront nuire à la ville". Susceptible monsieur le maire !!
Dans cette petite ville de l'Aude, les taxes foncières ont en effet augmenté en 2012. Une tendance qui ne tient pas compte de la situation du marché, comme le décrit un agent immobilier interviewé par le quotidien : "Le problème, c'est qu'à Limoux, on ne manque pas de terrain à construire, mais plutôt de clients pour les acheter."
Jean-Pierre Pernaut et TF1 avaient déjà fait l'objet d'une plainte pour diffamation en 2007, suite à un reportage diffusé le 24 janvier de la même année. On y voyait Jean-Michel Roulet, président de la Miviludes (Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires), y parler du mouvement TFP (Tradition Famille Propriété). Il affirmait que les fonds collectés par de cette association pouvaient "servir à tout et n'importe quoi". D'où la plainte de TFP.
La chaîne avait finalement été condamnée, le 28 novembre 2008 par la 17e chambre correctionnelle de Paris, à verser 2 500 euros de dommages et intérêts, et à lire à l'antenne une publication judiciaire rétablissant la vérité.
Joachim Ohnona