Jodie Foster dans Le Complexe du castor
La suite après la publicité
La finesse d'esprit de Jodie Foster éclate dans chacune de ses interventions. De retour sous les feux des projecteurs avec sa nouvelle réalisation, Le Complexe du castor, l'actrice américaine de 48 ans a mis devant sa caméra Mel Gibson, montrant son aspect le plus humain et... complexe. La star, féministe affichée, défend ardemment celui qui a défrayé la chronique ces derniers temps en raison de violences conjugales... Leur amitié, née sur le tournage de Maverick en 1993 est inaltérable et elle l'affirme : le film n'existe que par et pour lui.
Avec sa classe légendaire, remarquable lors des César durant lesquelles elle était présidente, elle continue de faire la promotion de son film, bientôt présenté hors compétition au festival de Cannes. Les New-Yorkais ont pu la croiser le 5 mai se rendant à l'enregistrement de l'émission de Wendy Williams. Madame Figaro a aussi obtenu une rencontre avec l'actrice et cinéaste brillamment francophone. Extraits.
Le Complexe du castor raconte l'histoire d'un homme quinquagénaire proche du suicide qui adopte une marionnette de castor comme soutien psychologique. Cette histoire surprenante fait écho personnellement à Jodie Foster : "Au fond de moi sommeille un homme de 50 qui déprime ! [...] Je vois la tension dramatique en tout. C'et un trait de caractère qui prédispose à la dépression, mais aussi à la créativité."
Pour son long métrage, Jodie Foster joue devant la caméra également, mais elle se préfère avec la casquette de cinéaste : "Ma mère avait raison sur un point : je n'ai jamais eu une personnalité d'actrice, et elle savait que je me sentirais limitée dans ce cadre. Surtout si, comme la plupart des enfants stars, j'étais tombée dans les oubliettes à l'âge adulte."
Son objectif est clair : "J'espère me consacrer à ma passion pour la réalisation durant ces dix prochaines années. Et je rêve d'incarner des personnages de 60 et 80 ans à la Simone Signoret. Montrer un visage qui a vécu." Prochainement, on la verra dans l'adaptation de la pièce de Yasmina Reza, Le Dieu du carnage, de Roman Polanski, avec également Kate Winslet.
L'artiste au regard bleu d'acier et à la beauté naturelle évoque également sa vie personnelle, en parlant de ses deux garçons, Charles, 13 ans, et Christopher 'Kit', 10 ans : "Je leur ai offert la vie dont je rêvais gamine. [...] La seule trace de rébellion [liée à l'adolescence] que je note, c'est leur refus de regarder mes films. J'ai essayé de leur montrer Le Petit Homme [sa première réalisation datant de 1991] l'autre jour, ils l'ont arrêté à la moitié parce que 'c'était trop triste' !" De plus, à son grand désespoir quand on écoute la qualité de son français : "Ils n'ont pas retenu grand-chose des cours de français que je leur ai donnés."
Le Complexe du castor sera dans les salles le 25 mai.
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Madame Figaro du 7 mai.
Avec sa classe légendaire, remarquable lors des César durant lesquelles elle était présidente, elle continue de faire la promotion de son film, bientôt présenté hors compétition au festival de Cannes. Les New-Yorkais ont pu la croiser le 5 mai se rendant à l'enregistrement de l'émission de Wendy Williams. Madame Figaro a aussi obtenu une rencontre avec l'actrice et cinéaste brillamment francophone. Extraits.
Le Complexe du castor raconte l'histoire d'un homme quinquagénaire proche du suicide qui adopte une marionnette de castor comme soutien psychologique. Cette histoire surprenante fait écho personnellement à Jodie Foster : "Au fond de moi sommeille un homme de 50 qui déprime ! [...] Je vois la tension dramatique en tout. C'et un trait de caractère qui prédispose à la dépression, mais aussi à la créativité."
Pour son long métrage, Jodie Foster joue devant la caméra également, mais elle se préfère avec la casquette de cinéaste : "Ma mère avait raison sur un point : je n'ai jamais eu une personnalité d'actrice, et elle savait que je me sentirais limitée dans ce cadre. Surtout si, comme la plupart des enfants stars, j'étais tombée dans les oubliettes à l'âge adulte."
Son objectif est clair : "J'espère me consacrer à ma passion pour la réalisation durant ces dix prochaines années. Et je rêve d'incarner des personnages de 60 et 80 ans à la Simone Signoret. Montrer un visage qui a vécu." Prochainement, on la verra dans l'adaptation de la pièce de Yasmina Reza, Le Dieu du carnage, de Roman Polanski, avec également Kate Winslet.
L'artiste au regard bleu d'acier et à la beauté naturelle évoque également sa vie personnelle, en parlant de ses deux garçons, Charles, 13 ans, et Christopher 'Kit', 10 ans : "Je leur ai offert la vie dont je rêvais gamine. [...] La seule trace de rébellion [liée à l'adolescence] que je note, c'est leur refus de regarder mes films. J'ai essayé de leur montrer Le Petit Homme [sa première réalisation datant de 1991] l'autre jour, ils l'ont arrêté à la moitié parce que 'c'était trop triste' !" De plus, à son grand désespoir quand on écoute la qualité de son français : "Ils n'ont pas retenu grand-chose des cours de français que je leur ai donnés."
Le Complexe du castor sera dans les salles le 25 mai.
Retrouvez l'intégralité de l'entretien dans le magazine Madame Figaro du 7 mai.