Quand il était en France, Johnny Hallyday passait son temps dans la villa de Marnes-la-Coquette, là où il a vu grandir ses deux derniers enfants, Jade, 17 ans et Joy, 13 ans. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'il était finalement revenu sur sa décision de vendre la maison en 2010. Lui qui affirmait ne pas aimer ce pied-à-terre restait finalement trop attaché aux souvenirs familiaux qui s'y rapportaient pour pouvoir s'en séparer. Douze ans plus tard, la maison est en vente et cherche toujours preneur malgré les diverses offres qui ont été faites au cours des derniers mois.
Après la demeure de Pacific Palisades à Los Angeles, vendue à 11,5 millions, Laeticia Hallyday a choisi de se séparer du joyau des Hauts-de-Seine dont ils ont si longtemps profité pour, notamment, éponger les dettes fiscales que lui a laissées Johnny Hallyday après sa mort. Mise en vente à 15 millions d'euros en début d'année, un premier couple fera une offre en dessous du prix : 10,5 millions d'euros. Une première tentative vaine après un refus des banques d'accorder un financement aux intéressés.
Nouvelle offre cinq mois plus tard à 8,45 millions d'euros. Un client de la maison Sotheby's, Pierre Reynaud, en est à l'origine. Mais les démêlés judiciaires auxquels le marchand de biens semble mêlé posent problème. En juin dernier, il était mis en examen pour corruption de fonctionnaire étranger. Malgré tout, des discussions s'engagent, la vente est toujours envisagée comme nous l'apprend Paris Match : "Nous avons réalisé les vérifications d'usage, respectant la présomption d'innocence, indique Gilles Gauer, avocat de Laeticia Hallyday. Mais à peine la demande de preuve de l'origine licite des fonds lancée, démarche classique et obligatoire, nous sommes restés sans nouvelles." Une sommation délivrée par huissier ,réitérant la demande, restera lettre morte. Jusqu'à ce courrier en date du 29 juin 2022, adressé par le notaire de Pierre Reynaud, signifiant sans explication ni commentaire " nous sommes dans l'obligation de retirer notre offre" a précisé Maître Gauer à Paris-Match.
Marnes-la-Coquette cherche donc toujours son futur propriétaire. En attendant de trouver preneur, la villa se vide progressivement des bibelots et objets de collection que Johnny Hallyday entassait depuis des années. Si ces reliques seront bientôt exposées pour le plus grand plaisir des fans à qui le rocker manque toujours autant, les souvenirs, eux, restent ancrés profondément dans les esprits et dans les coeurs de ceux qui ont intimement côtoyé Johnny. Le plus précieux, finalement...