Les Maldives ont réintroduit la peine de mort après un moratoire de soixante ans, prévoyant même qu'elle soit applicable dans certains cas pour des enfants, dès l'âge de 7 ans ! Cet archipel de presque 2000 îles d'Asie du Sud soulève l'indignation de beaucoup comme du Haut Commissariat des Nations unies aux Droits de l'homme et de la Fédération internationale des Droits de l'homme. Johnny Hallyday s'est exprimé publiquement sur le sujet. Choqué, le rockeur appelle au boycott de ce pays dont l'économie repose essentiellement sur le tourisme.
Le 23 mai, Johnny Hallyday écrivait sur Twitter : "C'est une honte, jamais je n'irai là-bas tant que la peine de mort existera pour les enfants." Le sujet est d'autant plus grave qu'un adolescent de 16 ans vient d'être inculpé pour meurtre. Il pourrait être le premier mineur à être condamné à mort aux Maldives. Le rockeur, qui vient de terminer sa tournée nord-américaine, en appelle aux professionnels du voyage, lesquels se mobilisent en effet.
Des professionnels français du tourisme ont justement écrit à la ministre du Tourisme, Fleur Pellerin. Le président du Syndicat national des agents de voyage français (Snav), Jean-Pierre Mas, et celui du Syndicat des entreprises de tour opérateurs (Seto), René-Marc Chikli, "ont adressé une lettre conjointe au ministre pour dire à quel point les agents de voyage et les tour-opérateurs français sont touchés par cette mesure et s'inquiètent des répercussions négatives en termes de tourisme, a expliqué vendredi à l'AFP Valérie Boned, secrétaire générale déléguée du Snav. Les Français sont une clientèle très importante aux Maldives. La lettre rappelle que les professionnels français, comme les clients, sont très sensibles au respect des Droits de l'homme et des droits des enfants."
Ce mardi dans les Grandes Gueules de RMC, une figure mythique du tourisme français, Jacques Maillot, fondateur de Nouvelles Frontières, a lui aussi lancé "un appel aux voyagistes et aux compagnies aériennes pour une action immédiate". Selon lui, "il y a moyen de peser, d'asphyxier le pays et d'arriver à renverser ce pouvoir qui est en place depuis 2012".
De son côté, Laeticia, que l'on imagine très touchée par ce qu'il se passe aux Maldives, continue de s'investir sur Twitter pour la libération des lycéennes enlevées par le groupe Boko Haram au Nigeria. "Déjà 40 jours que 223 collégiennes nigérianes sont détenues par #BokoHaram mobilisons nous ! #BringBackOurGirls", a écrit dimanche Laeticia Hallyday.