L'Express raconte la genèse de l'histoire et veut apporter "un nouvel éclairage sur "l'affaire Johnny", un psychodrame national dont on comprend, à la lecture du rapport, qu'il a pris des proportions extravagantes ". Mouais...
Le rapport du Cedars-Sinaï Hospital est l'une des pièces importantes que doivent analyser les experts médicaux chargés de rechercher les éventuels responsables de l'infection qui a touché le chanteur. Le témoignage de Laeticia est également important, puisque c'est elle qui a décidé - et sur les chapeaux de roues - de faire admettre son Johnny aux urgences ce lundi 7 décembre, tant il souffrait.
Les experts ont jusqu'au 15 juillet pour remettre leur rapport à la justice. L'enjeu n'est pas seulement médical, il est également financier : l'interruption de la tournée du chanteur a coûté cher... Non pas 11 millions d'euros, comme l'indique L'Express, mais 8 millions d'euros (c'est déjà beaucoup !), la partie financière qui revient à Johnny comprise.
Nous ne rentrerons pas vraiment dans le rapport médical dont L'Express a ressorti surtout... les points forts, ceux qui font saliver ! Pour une première raison, évidente pour Purepeople.com, c'est qu'il est strictement interdit de publier tout ou partie d'un rapport médical, que c'est une vraie et réelle atteinte à la vie privée, une violation du secret médical et que nous ne souhaitons pas avoir de soucis ni de poursuites judiciaires !
Sans vouloir remettre en cause le travail de nos confrères de L'Express, on va dire que la façon qu'ils ont eue de rapporter le dossier médical est un peu l'histoire de la bouteille à moitié vide ou... à moitié pleine ! Il se trouve qu'un de nos journalistes a eu accès à ce dossier médical et qu'il n'en fait pas vraiment la même analyse... Pas du tout. On va essayer de faire un état des lieux... en marchant sur des oeufs.
Concernant la "suspicion d'infection post-opératoire" faite par les urgentistes lors de l'arrivée du Taulier aux urgences, c'est vrai. Que les premiers examens révèlent "un long passé de tabagisme et une "consommation excessive d'alcool"... Vrai aussi. Le rockeur ne s'est jamais caché du fait qu'il aime bien faire la fête, boire un coup (de trop, parfois !). Il en a toujours parlé, son épouse Laeticia aussi. Qu'il ait été plongé dans un coma artificiel, c'est ce que son bureau de presse nous a toujours confirmé depuis le début. Placé dans un coma artificiel à deux reprises pour "son confort", pour "l'empêcher de souffrir" et "pouvoir lui administrer son traitement", cela a toujours été - pendant les jours les plus difficiles de l'hospitalisation de Johnny - la communication du bureau de 96B, tenu par Catherine Battner et Vincence Stark. Des difficultés respiratoires, certes (il fume des Gitanes comme une cheminée à gros tirage !), le sevrage alcoolique qui le rendait agité, pas faux non plus.
Arrivé à Los Angeles le 2 décembre, il avait depuis "bien vécu" - rappelons-nous quand il posait, "bien chaud", avec les paparazzi le vendredi 4 décembre à la sortie de la Maison du caviar à Los Angeles (voir photos ci-dessus) ! -, il s'était lâché, mais il n'était pas non plus en manque absolu. Pour cause, sa tournée du Tour 66 s'étant achevée le 24 novembre au Zénith d'Orléans (il n'aurait jamais cru qu'elle ne reprendrait pas...) et s'étant fait opérer de son hernie discale par Stephane Delajoux le 26, il ne buvait pas depuis plusieurs semaines.
La décision de le réopérer le 9 décembre, prise par un neurochirurgien du Cedars-Sinaï, est due à un abcès sévère sous la cicatrice qui suinte. L'Express donne dans le détail des explications opératoires et post-opératoires...
Mais la suite est... stupéfiante ! Le magazine explique : "Un autre médecin revient sur l'opération "parisienne" en écrivant : "Cette intervention a été compliquée par une lésion de la dure-mère [membrane qui protège la moelle épinière], un épanchement du liquide céphalo-rachidien et une infection post-opératoire de la plaie" et ajoute "qu'à aucun moment, le document ne fait explicitement mention de fautes médicales attribuées au Dr Delajoux". Ah bon ? Nous ne sommes pas expert médical... mais la lésion de la dure-mère, comment se produit-elle ? Nous sommes certains que cette question a dû être et sera à nouveau posée par les experts au docteur Delajoux - aussi bien ceux désignés par le tribunal que ceux de la compagnie d'assurances, etc. -, parce que, cette lésion... n'a pas pu se faire toute seule ! Que dit le CRO (compte rendu opératoire) du controversé Dr Delajoux ?
Il reviendra donc aux experts médicaux français de dire si, à la lumière des explications de leurs collègues californiens, il est possible de déterminer d'éventuelles erreurs, conclut L'Express.
D'après nous et une lecture plus approndie et moins "partisane" de ce rapport médical, une sévère bataille d'experts devrait avoir lieu.
Johnny, d'après nos informations, et a contrario de ce que L'Express a expliqué ce jour, a vraiment failli y passer ! En effet, l'épanchement du liquide céphalo-rachidien était grave et à deux heures près, si l'opération n'avait pas eu lieu, il était en danger de mort. C'est la raison pour laquelle il avait déclaré, en demandant que des experts soient nommés : "en passant entre ses (Delajoux, NDLR) mains, j'ai frôlé la mort".
Alors qu'il ne s'est pas exprimé depuis son hospitalisation, c'est au Vanity Fair italien, dans le cadre de la promotion de son film Vengeance, qu'il a accepté de se confier, rapporte VSD dans son édition de ce jour : "Si je suis en vie, je le dois à ma femme. C'est elle qui a compris que la situation devenait dramatique. Elle m'a mis dans la voiture avec le coeur qui battait à mille à l'heure". En dehors de sa souffrance pour ses deux enfants aînés, David et Laura - qui sont des adultes -, il s'est beaucoup inquiété pour ses deux fillettes, Jade et Joy : "Je ne suis pas allé les chercher au Vietnam pour les laisser orphelines. Elles sont trop petites, je suis responsable de leur vie".
Nous avons joint son bureau de presse ce matin suite à l'article de L'Express, qui s'est refusé à tout commentaire. C'est l'avocate du rockeur, Virginie Lapp, qui devrait répondre à cet article, après l'expertise qui est en cours en ce moment...