Le prince Andrew, fils de la reine Elizabeth II, n'était pas présent pour le jubilé de sa majesté, jeudi 2 juin, perturbé par des manifestations. Il n'assistera pas non plus au service religieux prévu ce vendredi 3 juin à Londres, toujours dans le cadre des célébrations des 70 ans de règne de sa mère. La raison de cette absence ? Il aurait contracté le Covid-19.
Une mauvaise nouvelle certes, mais qui semble tomber à point nommé pour le prince de 62 ans, qui n'allait sans doute pas être très bien accueilli par la foule, et même ses proches. Pour rappel, le duc d'York est à jamais privé de rôle royal, une décision prise par le palais de Buckingham après avoir pris connaissance des agressions sexuelles dont il était accusé. Et plus précisément après avoir appris que la justice américaine allait examiner la plainte au civil pour "agressions sexuelles" déposée par une Américaine contre le Britannique. Ce dernier est notamment embarrassé depuis plusieurs années par ses liens étroits avec l'homme d'affaires américain Jeffrey Epstein, accusé d'agressions sexuelles avant de se suicider en prison en 2019.
Une affaire qui n'a pas manqué de ternir l'image et la réputation de la famille royale. Ce qui n'a pas laissé d'autre choix à la souveraine que d'interdire son fils de rejoindre sa famille sur le balcon de Buckingham Palace pour saluer la foule ce jeudi. Cet honneur revenant uniquement aux membres de la famille "travaillant" pour la monarchie et leurs enfants. Une sanction également appliquée au Prince Harry et à sa femme Meghan Markle.
Pourtant, alors que l'affaire date du mois de janvier, le prince Andrew avait été aperçu en compagnie de sa mère à l'Abbaye de Westminster en mars dernier, à l'occasion de la cérémonie en souvenir du prince Philip, l'époux de la reine décédé l'an dernier. Une apparition mal perçue par une partie de l'opinion publique britannique. Quoiqu'il en soit, le prince Andrew ne devrait donc pas être présent jusqu'à la fin des célébrations, sauf retournement de situation exceptionnel.