Julie Gayet est venue rayonner au festival d'Avignon pour sa 69e édition. C'est le 18 juillet qu'on pouvait tenter de croiser l'actrice, productrice et femme au coeur du scandale romantico-présidentiel qui a éclaté en janvier 2014.
Pour la voir, il fallait passer par le centre historique de la ville, où se trouve le musée Calvet. C'était le lieu de la lecture de Madame Wilde, un scénario inédit de Claire Barré, lauréate du Grand Prix Sopadin 2014 du meilleur scénariste. Julie Gayet arrive dans la cour de cet établissement, relate Paris Match, dans une longue robe noire fendue sur une jambe. Elle interprète Constance, l'épouse du dramaturge britannique Oscar Wilde.
"C'est Olivier Poivre d'Arvor qui lance les festivités en présentant le scénario inédit de Claire Barré. Environ 300 personnes ont fait le déplacement pour venir écouter l'actrice et ses acolytes. Pendant une heure et demie, Julie Gayet interprétera le rôle d'une femme non conventionnelle, osant se distinguer dans l'Angleterre victorienne en soutenant son époux scandaleux. Une fois l'interprétation terminée, l'actrice accompagnée d'un groupe d'amis part profiter des joies du festival en allant voir les Yeux Noirs", raconte le magazine Paris Match.
Si le Premier ministre Manuel Valls a fait le déplacement à Avignon, le président de la République François Hollande n'aura pas profité de l'effervescence théâtrale de la cité. Le 10 juillet, il a annulé sa venue prévue pour l'inauguration de l'exposition consacrée à Patrice Chéreau en raison de ses impératifs en lien avec la crise grecque. Après son déplacement en Lozère pour le Tour de France, il n'a pas fait de détour par la cité des Papes.
Malgré la pression du scandale, Julie Gayet ne cherche pas à se cacher. Elle s'est rendue à la cérémonie des César en 2014 lorsqu'elle était nommée meilleure actrice dans un second rôle et y est retournée l'année suivante pour remettre le prix du meilleur espoir à Kevin Azaïs (Les Combattants), souriant face aux plaisanteries d'Edouard Baer, le maître de cérémonie. Il y a quelques jours, on pouvait la croiser très élégante pour une lecture au coeur de la collégiale Saint-Sauveur sur le thème "Lou Andreas-Salomé/Anna Freud : Relations essentielles", adapté par Virginie Berling au 20e festival de la correspondance à Grignan. Sa place au sein de l'Elysée devient même de plus en plus officielle, au point qu'elle s'amuse des allusions des journalistes à sa relation avec François Hollande.
Celle qu'on verra dans la série de Cédric Klapisch, 10%, à la rentrée sur France 2 a aussi fait parler d'elle concernant la nomination du futur directeur de l'Ecole nationale des Beaux-Arts de Paris et de ses liens avec celui qui pourrait obtenir le poste, Eric de Chassey, époux d'Anne Consigny, accessoirement grande amie de Julie Gayet...