

Le sourire de Julie Gayet au côté du réalisateur mauritanien Abderrahmane Sissako (52 ans) était immense. L'artiste a eu le plaisir d'assister le 3 juillet dans l'enceinte de l'Hôtel de Ville à Paris à la remise de la médaille Grand Vermeil au réalisateur à qui l'on doit Bamako et tout récemment Timbuktu. Ce long métrage qui a bouleversé le Festival de Cannes - mais en est revenu bredouille - ouvre la nouvelle édition du festival Paris Cinéma ce même jour. Beaucoup d'honneur pour le réalisateur qui ne cache pas son émotion devant l'assistance lorsqu'il reçoit sa distinction des mains de Bruno Juillard, (premier adjoint au maire de Paris), devant les comédiens de son film, Abel Jafri et Toulou Kiki ou encore Eriq Ebouaney.
Timbuktu nous emmène non loin de Tombouctou tombée sous le joug des extrémistes religieux, Kidane mène une vie simple et paisible dans les dunes, entouré de sa femme Satima, sa fille Toya et d'Issan, le petit berger de 12 ans qui garde ses chèvres. En ville, les habitants subissent, impuissants, le régime de terreur des djihadistes qui ont pris leur foi en otage. Leur destin bascule le jour où Kidane tue accidentellement Amadou le pêcheur qui s'en est pris à GPS, sa vache préférée. Il doit alors faire face aux nouvelles lois de ces occupants venus d'ailleurs...
Julie Gayet participe au festival Paris Cinéma, puisque le 9 juillet elle sera à la table ronde des "filles" sur le thème de "la comédie au féminin". Cette passionnée de cinéma, actrice, réalisatrice et productrice, poursuit son chemin loin des rumeurs. Au coeur du scandale avec le président de la République François Hollande, elle a progressivement repris les rênes de sa vie médiatique, se rendant aux César comme au Festival de Cannes dont elle est une grande habituée.