Kad Merad lors de l'émission "Vivement Dimanche" du 22 juin 2014© BestImage
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Kad Merad retrouve le costume du papa du Petit Nicolas pour la suite des aventures du héros né du crayon de Sempé et de la plume de Goscinny. Cette fois, le garçonnet sera en vacances avec ses parents. A cette occasion, l'inénarrable Kad Merad s'est confié au magazine week-end du Parisien. Il revient sur son parcours, ses parents et dévoile aussi son nouveau projet !
Star française depuis qu'il a joué dans le film aux 20 millions d'entrées, Bienvenue chez les ch'tis, Kad Merad a multiplié les films, mais pas seulement. Pour la cérémonie officielle du 14 juillet, il était invité par Nicolas Sarkozy à lire des extraits de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Quatre ans plus tard, c'est François Hollande qui l'emmène avec sa délégation présidentielle en Algérie et il le qualifie de "traits d'union entre la France et l'Algérie", lui qui est né là-bas, mais a grandi ici. Cependant, ne lui parlez pas d'intégration pour autant : "Le terme intégration ne me convient pas. Oui, je suis né à Sidi Bel Abbès, en Algérie, mais n'y suis resté que quelques mois. Mon père ne nous a jamais parlé arabe. Enfant, j'ai toujours vécu à la française, dans un pavillon de banlieue, dans l'Essonne." A l'occasion de la sortie de la comédie L'Italien (2010) qui aborde avec humour des questions d'identité, il avait déjà abordé le sujet.
Pour autant, Kad Merad revendique ses racines et il n'a pas souhaité faire comme son père, et changer son nom pour un plus "français". Son papa, spécialisé dans la construction de wagons, s'est en effet fait rebaptiser Rémi : "Dans les années 1960, c'était difficile de s'appeler Mohamed et de commander à des Jean-Pierre ou Jean-Jacques. Les Algériens essayaient aussi de ne pas se faire remarquer, une question d'humilité." Kad Merad pensera à ses débuts au théâtre se faire appeler François Kadour ou même François Béguin, le nom de sa mère, d'origine berrichonne : "Pour ne pas être cantonné à des rôles d'épicier arabe toute ma vie. Puis l'histoire de mon père m'est revenue avec force et j'ai décidé de rester Kadour Merad."
Fier de ses origines, il l'est aussi de tous ceux qui sont à ses côtés depuis sa jeunesse : "Je passe plus de temps avec mes vrais amis qu'avec mes nouveaux amis ; ceux du milieu, seront-ils toujours là si un jour je suis dans la merde. Je n'en sais rien. C'est pour ça que j'ai besoin de retourner régulièrement à mes racines." Parmi ses refuges, Marseille, sa ville d'adoption depuis dix ans : "A Marseille, les gens sont trop fiers pour vous faire des courbettes, ils vous regardent normalement." C'est d'ailleurs là-bas qu'il tournera sa troisième réalisation - après Monsieur Papa et Mais qui a re-tué Pamela Rose ? - dont il a écrit le scénario avec son ami Patrick Bosso et la comédienne Judith El Zein. Fera-t-il tourner son ami Dany Boon, lui qui l'a dirigé dans les Ch'tis et récemment dans Supercondriaque ? On ne sait pas encore, mais il prévient une chose : "On ne sera pas dans la magia, le foot, les taxis, et pas non plus chez Marcel Pagnol. Ce sera l'histoire d'une famille tout à fait normale."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le supplément week-end du Parisien du 27 juin
Star française depuis qu'il a joué dans le film aux 20 millions d'entrées, Bienvenue chez les ch'tis, Kad Merad a multiplié les films, mais pas seulement. Pour la cérémonie officielle du 14 juillet, il était invité par Nicolas Sarkozy à lire des extraits de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Quatre ans plus tard, c'est François Hollande qui l'emmène avec sa délégation présidentielle en Algérie et il le qualifie de "traits d'union entre la France et l'Algérie", lui qui est né là-bas, mais a grandi ici. Cependant, ne lui parlez pas d'intégration pour autant : "Le terme intégration ne me convient pas. Oui, je suis né à Sidi Bel Abbès, en Algérie, mais n'y suis resté que quelques mois. Mon père ne nous a jamais parlé arabe. Enfant, j'ai toujours vécu à la française, dans un pavillon de banlieue, dans l'Essonne." A l'occasion de la sortie de la comédie L'Italien (2010) qui aborde avec humour des questions d'identité, il avait déjà abordé le sujet.
Pour autant, Kad Merad revendique ses racines et il n'a pas souhaité faire comme son père, et changer son nom pour un plus "français". Son papa, spécialisé dans la construction de wagons, s'est en effet fait rebaptiser Rémi : "Dans les années 1960, c'était difficile de s'appeler Mohamed et de commander à des Jean-Pierre ou Jean-Jacques. Les Algériens essayaient aussi de ne pas se faire remarquer, une question d'humilité." Kad Merad pensera à ses débuts au théâtre se faire appeler François Kadour ou même François Béguin, le nom de sa mère, d'origine berrichonne : "Pour ne pas être cantonné à des rôles d'épicier arabe toute ma vie. Puis l'histoire de mon père m'est revenue avec force et j'ai décidé de rester Kadour Merad."
Fier de ses origines, il l'est aussi de tous ceux qui sont à ses côtés depuis sa jeunesse : "Je passe plus de temps avec mes vrais amis qu'avec mes nouveaux amis ; ceux du milieu, seront-ils toujours là si un jour je suis dans la merde. Je n'en sais rien. C'est pour ça que j'ai besoin de retourner régulièrement à mes racines." Parmi ses refuges, Marseille, sa ville d'adoption depuis dix ans : "A Marseille, les gens sont trop fiers pour vous faire des courbettes, ils vous regardent normalement." C'est d'ailleurs là-bas qu'il tournera sa troisième réalisation - après Monsieur Papa et Mais qui a re-tué Pamela Rose ? - dont il a écrit le scénario avec son ami Patrick Bosso et la comédienne Judith El Zein. Fera-t-il tourner son ami Dany Boon, lui qui l'a dirigé dans les Ch'tis et récemment dans Supercondriaque ? On ne sait pas encore, mais il prévient une chose : "On ne sera pas dans la magia, le foot, les taxis, et pas non plus chez Marcel Pagnol. Ce sera l'histoire d'une famille tout à fait normale."
Retrouvez l'intégralité de l'interview dans le supplément week-end du Parisien du 27 juin