L'annonce par le Premier ministre David Cameron de l'acceptation par le Commonwealth de la modification du régime de succession au trône a été quelque peu éclipsée par une autre information : la révélation d'une opération chirurgicale subie dans l'enfance par Kate Middleton et dont elle porte des stigmates bien visibles.
La mystérieuse opération de Kate Middleton
"Vu la taille, c'est surprenant que personne ne l'ait remarqué jusqu'à maintenant", s'étonne d'ailleurs un chirugien de l'hôpital Lister de Londres, sollicité par le Daily Mail. A l'occasion de la première mission en solo de la duchesse Catherine de Cambridge en tant que membre de la famille royale, mercredi 26 octobre, la cicatrice de huit centimètres à sa tempe gauche a été mise en pleine lumière, faisant d'abord croire à nos confrères britanniques à un effet dû à des extensions capillaires.
Mais le pressentiment suivant fut le bon, confirmé par un porte-parole du Palais Saint-James, secrétariat du duc et de la duchesse de Cambridge : "La cicatrice provient d'une opération durant son enfance", apprend-on sans autres détails, le palais faisant du motif de l'intervention une affaire privée. Des sources non officielles du côté de la famille royale mentionnent un opération chirurgicale "très sérieuse", sans vouloir en dire plus. On a peut-être découvert un secret d'enfance de Kate Middleton, mais le mystère demeure entier... John Scurr, le spécialiste consulté par le Daily Mail, doute pourtant que le motif de l'intervention ait été une pathologie lourde, tablant plutôt sur l'ablation d'une marque de naissance disgracieuse...
Ce qui est certain en revanche, et que n'ont pas manqué de relever les médias britanniques, c'est que le prince William et sa superbe Catherine, formant un couple si complice et passionné, ont là un point commun de plus : le prince de Galles porte lui-même les séquelles d'une mauvaise rencontre avec un... club de golf lorsqu'il avait 13 ans, dont il reste une cicatrice près de sa tempe gauche, au-dessus de son arcade sourcilière. Blessure de guerre que le pilote de sauvetage de la RAF nomme sa "cicatrice Harry Potter" en raison du zig-zag rappelant la balafre de l'apprenti-sorcier.
L'apparition soudaine de ce stigmate de ses jeunes années, apparaissant sous sa chevelure gracieusement relevé, n'a de toute manière pas compromis le baptêm du feu de la duchesse, qui remplaçait au pied-levé son beau-père le prince Charles en accueillant une trentaine de convives à Clarence House pour une soirée caritative au profit de In Kind Direct, une association qu'il créa en 1996. Le prince Charles avait dû faire faux bond à ses invités en raison de sa présence nécessaire aux obsèques, à Ryad, du prince héritier saoudien.
A Londres, Catherine, 29 ans, a été saluée par tous non seulement pour son incroyable élégance, superbe dans sa robe argentée Amanda Wakeley découvrant ses épaules, mais aussi pour son aisance à animer l'événement, pour sa grande première. Ce qu'a tenu à souligner Robin Boles, qui dirige In Kind Project, soulignant "son professionalisme et son charme" : "Difficile de croire que c'était son premier engagement officiel. On aurait cru qu'elle avait été entraînée par le prince Charles."
Des lois obsolètes abandonnées dans la course au trône
Pendant ce temps-là, à des milliers de kilomètres, la reine Elizabeth II poursuivait sa visite officielle, peut-être la dernière, en Australie, et le sommet du Commonwealth devait se décider sur l'adoption du changement du système de succession, abrogeant la règle de la primogéniture mâle pour la primogéniture égale. Le travail de lobbying effectué en amont par le Premier ministre David Cameron a porté ses fruits : à Perth, lors du sommet du Commonwealth, il a pu annoncer que la modification était entérinée - les seize royaumes (sur cinquante-trois Etats membres) du Commonwealth, reconnaissant la souveraineté de la monarque, devaient se prononcer en faveur de la résolution pour qu'elle soit adoptée. Ce qui signifie que si la duchesse Catherine devait mettre au monde une fille pour premier enfant de ses amours avec le prince William, celle-ci prétendrait au trône en priorité même dans le cas de la naissance de petits frères.
Autre avancée attendue, concernant "ces lois obsolètes" héritées de l'histoire et dénoncées par David Cameron, les membres de la famille royale ne seront plus exclus de l'ordre de succession au trône en cas de mariage. La reine Elizabeth II elle-même a appelé ces rénovations de ces voeux, déclarant en ouverture du sommet : "Le thème de cette année est 'Les Femmes comme Agents du Changement'. Ce qui nous rappelle le potentiel qui reste à débloquer dans nos sociétés, et nous encourage à trouver les moyens de faire participer les filles et femmes à part entière."
A noter, pour en revenir au prince William et à la duchesse Catherine, que le couple se déplacera au royaume de Danemark le 2 novembre pour une visite dans les locaux de l'UNICEF en lien avec la famine dans la Corne de l'Afrique. A cette occasion, ils feront plus ample connaissance avec le prince Frederik et la princesse Mary de Danemark, rentrés de leur visite officielle à New York.
G.J.