Le prince William et Kate Middleton poursuivaient mardi 12 avril 2016 leur tournée officielle en Inde en représentation de la reine Elizabeth II, à l'honneur la veille au soir lors d'une réception organisée à la résidence du haut commissaire britannique à New Delhi. Sur leur 31 quelques heures après s'être déchaussés dans le jardin de Gandhi (les images des pieds de Catherine exempts de pédicure ont déjà fait le tour du monde), le duc et la duchesse de Cambridge y assistaient, et le petit-fils de la monarque y a délivré le message adressé par la reine à l'Inde... assorti de quelques confidences personnelles sur celle qui est aussi son "boss".
Qu'est-ce qu'on peut faire ?
Mardi matin, sans laisser deviner la moindre trace de fatigue liée aux premières quarante-huit heures de leur périple en Inde, William et Kate, arborant sur son front l'emblématique bindi, entamaient une nouvelle journée de ce marathon officiel dont l'emploi du temps chargé ne permettait pas qu'ils emmènent leurs enfants le prince George et la princesse Charlotte - au risque de souffrir du manque, comme l'a très tôt avoué leur maman. Dans la lignée du travail du duc, tout comme son père le prince Charles, en faveur des jeunes défavorisés, et de celui de la duchesse pour la santé mentale des enfants, le couple britannique rencontrait, toujours dans la capitale indienne, des jeunes gens soutenus par l'association Salaam Baalak, qui intervient auprès d'enfants des rues de la mégalopole. La rencontre avait lieu dans l'un des sites principaux de l'organisme, situé à proximité de la gare ferroviaire de New Delhi, où des milliers d'enfants échouent chaque année, fuyant une vie encore plus difficile ailleurs. Ils sont quarante à cinquante par jour dans ce cas, a expliqué le directeur de Salaam Baalak, qui sont en proie à des traumatismes et des difficultés d'apprentissage. "Qu'est-ce qu'on peut faire pour aider ?", a candidement demandé William. "Faire passer le message (...) Ils ont le droit à l'enfance", a répondu son interlocuteur, déplorant que ces enfants soient trop souvent perçus seulement comme des mendiants ou des voleurs...
Vêtus simplement - lui en pantalon sable et chemise bleue aux manches retroussées, elle d'une robe maxi très abordable (à peine une soixantaine d'euros) de la marque britannique Glamorous adressant à nouveau un clin d'oeil appuyé aux influences indiennes -, le duc et la duchesse de Cambridge ont visité un foyer qui accueille temporairement des jeunes garçons vulnérables et leur offre soins médicaux, alimentation, éducation et formation, mais fait aussi de leur équilibre mental une de ses priorités. Le couple a pris le temps de rencontrer longuement les enfants, et la jeune maman de 34 ans, assise en tailleur, a participé à un atelier dessin avec eux.
L'engagement suivant était radicalement différent, et la tenue des hôtes britanniques a été adaptée en conséquence : par une température supérieure à 30°C, William retrouvait son costume-cravate tandis que Kate se glissait dans une éclatante robe jade signée de la maison londonienne Alice Temperley, d'une valeur fôlant le millier d'euros, pour rencontrer le Premier ministre indien, Narendra Modi. Ce dernier, qui avait eu le privilège de déjeuner avec la reine Elizabeth II lors d'une visite officielle au Royaume-Uni en novembre dernier, a pu rendre la pareille à ses émissaires, les accueillant à sa table à Hyderabad House.
Un rendez-vous qui a permis à la créatrice de 40 ans Alice Temperley de prendre l'ascendant sur ses rivaux dans la garde-robe de la duchesse : après l'ensemble de la réception de lundi soir et ce coup d'éclat mardi midi, elle mène 2 à 1 devant Alexander McQueen, Jenny Packham et Emilia Wickstead, autres chouchous, alors que Kate en est à sept tenues différentes en trois jours. Et Erdem n'est pas encore entré en scène... Le défilé de Catherine devrait prendre mercredi un nouveau tournant puisque le prince William et elle découvriront le parc national Kaziranga, dans l'Etat oriental d'Assam, réserve naturelle qui abrite une faune sauvage protégée (éléphants, rhinocéros, tigres, etc.). Le couple aura l'occasion de prendre part à un festival populaire pour célébrer la nouvelle année, Bohag Bihu.