Kate Middleton et le prince William comptent désormais les jours avant de quitter, sans doute à regret, l'Australie pour regagner Londres. Au seizième jour de leur tournée en Océanie, le duc et la duchesse de Cambridge, laquelle vit là son premier voyage aux antipodes, ont encore fait le plein de souvenirs en découvrant ensemble mardi 22 avril 2014 l'un des sites naturels les plus exceptionnels du pays : Uluru.
Après un week-end pascal marqué notamment par leur participation à la messe de Pâques en la cathédrale St Andrew de Sydney et leur visite à trois, avec le prince George, au Zoo Taronga, où rencontres avec koalas et bilbies étaient au programme, les représentants de la reine Elizabeth II ont depuis dimanche soir établi leurs quartiers à Canberra, capitale politique du pays et dernier camp de base de leur séjour. Parfaitement reposés grâce au répit prévu dans leur agenda lors du lundi de Pâques, seconde pause de leur tournée officielle de 19 jours, dont ils ont profité en toute intimité, William et Kate sont allés mardi contempler Uluru, également appelé Ayers Rock, un inselberg (une montagne-île) trônant au milieu de la plaine et d'un parc naturel classé au patrimoine mondial de l'UNESCO, qu'il surplombe du haut de ses 348 mètres. Mais, contrairement au prince Charles et Lady Di en 1983, eux ne l'ont pas escaladé.
Baroudeurs chic chez les aborigènes
Si l'attractivité touristique du site est un sujet sensible pour les peuples aborigènes, pour qui il revêt un caractère sacré, ils ont réservé au prince William et à la duchesse Catherine un accueil enthousiaste, au travers une cérémonie de bienvenue traditionnelle organisée au centre culturel Uluru-Kata Tjuta, en présence d'écoliers. Les hôtes britanniques, qui ont déjà pris part en Nouvelle-Zélande à plusieurs rituels maoris lors du premier volet de leur tournée "Down Under", ont attentivement observé des danseurs couverts de peinture exécuter, en cercle autour d'un feu et munis de bâtons, leur rituel. Le jeune couple pouvait compter sur l'un des anciens pour décrypter le sens de cette performance, expliquée en Pitjantjatjara, dialecte local, et traduite en anglais.
La nudité était l'apanage des danseurs et danseuses, mais Kate Middleton, en revanche, a poursuivi son défilé vestimentaire (32 tenues en 19 jours) et une nouvelle fois démontré sa science du recyclage. Arrivée à l'aéroport local dans une robe grège déjà portée en 2011 et 2012, signée Roksanda Ilincic, créatrice qu'elle mettait à l'honneur pour la seconde fois (la première fut éblouissante !) lors de ce séjour officiel, elle l'a troquée en cours de journée contre une robe d'été blanc et beige de chez Hobbs, une des marques tout public (une quarantaine d'euros, pour ce modèle en particulier, déjà vu sur la duchesse en juillet 2012) qu'elle affectionne. Au côté de son mari William, à l'aise dans un look baroudeur qu'il n'hésite pas à adopter pour ses excursions en pleine nature, Kate contrastait splendidement avec le décor de terre rouge, au moment de la séance photo devant le massif d'Uluru.
Le duc de Cambridge, pour sa part, s'est plutôt distingué par son intarissable sens de l'humour : "Ne me demandez rien sur Pythagore !", a-t-il demandé lors d'une séance de questions-réponses menée par des enfants, sous les yeux du chef des Territoires du Nord, Adam Giles. Avant de faire les délices de fillettes qui voulaient une photo avec le couple princier, acceptant de bon gré en leur disant : "Si cela ne vous ennuie pas trop d'avoir une photo avec nous..." Au cours de leur visite à la National Indigenous Training Academy, école de tourisme où ils ont remis leurs certificats à de jeunes diplômés, le fils du prince Charles a également fait son show : "Je vois des places libres, là-bas, je peux suivre le cours ?", a-t-il lancé dès son entrée dans la classe. Et de taquiner Kate face à une carte de l'Australie : "Ta géographie, ça va comment ?", demanda-t-il malicieusement, lui qui a obtenu un master dans cette spécialité.
Le camping version Cambridge
De cette nouvelle journée en Océanie comme de toutes les autres, le duc et la duchesse de Cambridge ont gardé quelques cadeaux typiques : une lance traditionnelle pour la chasse, faite de bois et de tendons de kangourous, a été offerte à William, Kate a eu un bracelet de graines peint par les étudiants qu'elle a aussitôt essayé, et le prince George ne sera pas en reste, avec des instruments de musique très spéciaux. "George adore tout ce qui fait du bruit", a confié Catherine à propos de leur chenapan bien bâti et plein de vie.
Un garçonnet resté à Canberra avec sa nounou Maria Teresa tandis que le duc et la duchesse de Cambridge devaient passer mardi soir une seconde nuit sans lui lors de cette tournée officielle. Une nuit sous le signe de l'aventure et du dépaysement : selon le Daily Mail, William et Kate devaient "camper" au milieu du désert, dans une tente du resort de luxe Longitude 101.