En tournée, Kate Middleton soigne ses entrées, sensationnelles : neuf jours après son arrivée aux antipodes, le 7 avril à Wellington (Nouvelle-Zélande), avec le prince George dans les bras et un manteau Catherine Walker rouge vif sur le dos, la duchesse de Cambridge a ébloui l'Australie au moment de poser le pied sur le sol aussie, optant pour le jaune citron (une robe Roksanda Ilincic) à sa descente de l'avion.
Le prince William, la duchesse Catherine et leur fils le prince George, 8 mois, qu'on n'avait plus vu depuis mercredi 9 avril et une séance de jeu entre bébés (son premier "engagement officiel"), ont achevé mercredi 16 avril 2014 la première partie de leur tournée en Océanie, prenant congé - sous la pluie - de la Nouvelle-Zélande après plus d'une semaine d'émotions en tout genre. Et ont entamé dans la foulée - sous un franc soleil - le second volet de ce voyage officiel en représentation de la reine Elizabeth II, marqué dès le soir même par une réception en leur honneur à l'Opéra de Sydney.
Bye bye, New Zealand !
Dans les heures précédentes, William et Kate en terminaient avec leur séjour en Nouvelle-Zélande. Armés encore une fois de parapluies, n'échappant pas aux averses qui ont accompagné la plupart de leurs journées dans le pays, le duc et la duchesse de Cambridge, coordonnés en bleu marine (costume habituel pour lui, tailleur Rebecca Taylor pour elle), avaient visité dans la matinée l'école royale de police néo-zélandaise (Royal New Zealand Police College) à Wellington. Leur visite a donné lieu à un moment "so awww", lorsqu'on leur a mis entre les mains des chiots bergers allemands âgés de 12 jours provenant d'un centre d'entraînement de la brigade cynophile. "Il veut se cacher sous ma veste. Je crois qu'il doit sentir George", a réagi Catherine, sous le charme et curieuse de savoir comment les chiots étaient nourris ou s'ils pouvaient déjà voir. Le couple britannique, qui a laissé à Kensington son cocker Lupo le temps de ce voyage, s'est ensuite intéressé à la taille adulte, rencontrant des familles d'accueil et les bergers allemands qu'elles ont accepté de prendre en charge pour leur entraînement. Une fillette d'une de ces familles avaient apporté un chien policier en peluche à offrir pour le prince George : "Oh, c'est trop gentil ! Il va adorer ! Est-ce qu'il a un nom ? Peut-être devrions-nous l'appeler Gessy, s'exclama Kate en référence au nom du chien de la famille en question. Désolé de ne pas avoir amené George avec nous. Il dormait. C'est un bébé très potelé." Le gabarit du prince George, très en avance dans son développement, est au centre de toutes les remarques ; son père William avait d'ailleurs déclaré un peu plus tôt, en recevant un uniforme de police sur lequel était écrit "junior recruit" : "Fantastique ! Génial ! Mais va-t-il rentrer dedans ? Il est grand." Et Kate de renchérir : "Il grandit super vite !"
La matinée a également été émaillée par un programme musical très à propos, puisque la chorale de l'école de police a interprété le classique... Singing in the rain, puis un chant traditionnel maori accompagné de danse. Après un dernier bain de foule dans Wellington, l'heure du départ était venue. Et baby George réapparaissait, assorti à ses parents en blanc et bleu marine, pour dire au revoir à la Nouvelle-Zélande depuis l'aéroport, avant de disparaître dans l'avion.
Welcome to Australia !
A l'arrivée à Sydney, le contraste était total ! Un grand soleil attendait la tribu des Cambridge, et Kate Middleton a rendu le moment encore plus rayonnant en arborant une robe jaune citron et blanche de la créatrice d'origine serbe Roksanda Ilincic, installée à Londres, qu'elle avait déjà mise à l'honneur en juillet 2011 lors de la tournée officielle en Californie et en juillet 2012 lors d'un gala à la Royal Academy of Arts en faveur de la campagne Great. C'est elle, à nouveau, comme lors de l'arrivée à Wellington, qui portait George en descendant de la cabine, mais cette fois, le vent ne lui a pas joué de tours.
Le Premier ministre australien Tony Abbott et un comité d'accueil étaient en place pour leur souhaiter la bienvenue un peu après 14h30, sans rien laisser paraître du scandale qui s'était joué en coulisses : Barry O'Farrell, Premier ministre de la Nouvelle-Galles du Sud, qui devait prendre part aux cérémonies du jour avec son épouse, manquait à l'appel après avoir dû en urgence démissionner de son poste en raison d'une affaire de corruption portant sur le cadeau d'une bouteille de vin d'une valeur flirtant avec les 2000 euros. Don Harwin le remplaçait.
A l'Opéra de Sydney, l'ambiance était survoltée pour la venue du duc et de la duchesse de Cambridge, assaillis de demandes de photos et autres, cernés par l'enthousiasme général, entre vétérans venus avec des souvenirs anciens des venues de la reine Elizabeth II, et fans nombreux du prince George. Même un "sosie" du prince Harry en uniforme militaire, entouré de bombes en bikini sur un yacht dans la rade, a tenté de s'inviter à la fête : c'était un coup de pub d'une société de paris sportifs, vite battu en brèche par le service d'ordre.
Le premier mot de George, une spécialité australienne ?
Le volet australien de leur tournée a officiellement été inauguré dans la salle de spectacles, où l'allocution programmée du prince William a fait mouche, comme toujours sous l'effet combiné de son sens de l'humour et de son sens de l'émotion, propres à briser la glace la plus épaisse. Le jeune papa a notamment provoqué un mouvement d'hilarité en disant quelques mots amusants, en conclusion, sur son fils : "Je ne crois pas que je pourrais finir ces quelques mots sans mentionner un autre membre de la famille, George, qui s'affaire maintenant à forger son propre lien avec l'Australie. Catherine et moi sommes très reconnaissants de tous les gentils messages et cadeaux reçus de tout le pays à sa naissance. J'ai des soupçons sur le premier mot que prononcera George, qui pourrait bien être "bilby" (ou bandicoot, un marsupial du désert australien, NDLR) - mais seulement parce que koala est plus difficile à dire. Nous avons vraiment hâte de passer du temps ici en famille."
Avant cette note légère, William s'était remémoré sa dernière visite en Australie, alors meurtrie par des catastrophes naturelles : "Ma dernière visite, en 2011, s'est faite dans une période à la fois de chagrin et de défi pour la nation. Un cyclone, suivi d'inondations, avaitdétruit des vies et des propriétés dans le Queensland, et des incendies avaient ravagé l'Etat de Victoria. Je suis navré de revenir et de découvrir que de nouvelles inondations ont brisé des vies et des propriétés dans le Queensland, et que des incendies ont ravagé l'Etat de Victoria. Je suis navré de revenir et de découvrir que, une fois de plus, nos amis australiens du Nord-Queensland font face aux dégâts d'un autre cyclone destructeur (...) Cette visite en Australie, cela fait longtemps que Catherine et moi voulions la faire. Lors de ma première visite en tant qu'adulte, en 2010, je me souviens simplement comment Sydney m'avait coupé le souffle : en voyant l'énergie et la diversité de cette magnifique ville, en percevant à quel point l'Australie est le berceau de l'innovation (...) J'étais prédisposé : l'affection de ma grand-mère la reine pour cette nation est contagieuse (...) Pour Catherine, Harry et moi, nés au début des années 1980, il n'en a jamais été autrement : l'Australie et les Australiens ont toujours représenté un modèle de confiance, de créativité culturelle et d'excellence sportive (...) L'affection profonde de ma mère pour l'Australie - que vous lui avez si gentiment rendue - n'est plus à démontrer. L'Australie est une source d'inspiration, ainsi que le montre de manière éclatante cet opéra, et je sais que des journées inoubliables nous attendent."
Une parfaite entrée en matière.