Kate Middleton : Mégalo, son oncle Gary se la raconte encore, sur le dos de bébé

La naissance du prince George de Cambridge, premier enfant du prince William et de Kate Middleton, a directement concerné un certain nombre de personnalités clés liées de près ou de loin à la couronne d'Angleterre : de la reine Elizabeth II, ravie, et son époux le duc d'Edimbourg, qui, convalescent, attend de pouvoir rencontrer enfin son troisième arrière-petit-enfant, à Carole et Michael Middleton, grands-parents qui ont le privilège d'accueillir le bébé chez eux pour ses premiers temps, en passant par un prince Charles totalement fan de son "Georgie", l'obstétricien Marcus Setchell, prêt à être décoré, ou encore un valet indien de Buckingham qui a connu son quart d'heure de gloire avant de devoir quitter ses fonctions.

Et puis il y a tous ceux qui ont communié, se sont approprié un peu de ce bonheur royal, anonymes ou stars (au passage, ce n'est pas le cas de Whoopi Goldberg, qui s'est offert un clash à l'antenne avec Barbara Walters en affichant son indifférence - un peu comme la princesse Anne d'ailleurs, qui, interrogée sur cette naissance, a répondu que cela ne "la concernait pas" !).

Dans cette deuxième catégorie, on retrouve, inévitablement, Gary Goldsmith. Le frère cadet de Carole Middleton, en sa "qualité" d'oncle de la duchesse Catherine de Cambridge, a saisi cette nouvelle occasion rêvée de faire parler de lui, une activité qu'il apprécie particulièrement, au risque de causer du tort à sa nièce et à la famille royale. Plus tôt cette année, le bonhomme au portrait peu reluisant (un passé marqué par la toxicomanie et la fréquentation assidue des filles de petite vertu - il avait même été filmé par un journaliste infiltré de News of the World en train de prendre de la cocaïne et de donner des conseils pour côtoyer des prostituées brésiliennes) se sabordait et gâchait ses efforts supposés pour se racheter une conduite en monnayant une copieuse interview au magazine Hello! dont la teneur était essentiellement constituée de secrets de famille : le genre de déballage auquel on est censé se refuser quand on a un peu d'éducation, d'amour-propre, et... quand on a intégré une famille royale. Ouvrant les albums de photos de famille, il racontait soi-disant "la Kate qu'il connaît", livrait des indiscrétions sur les vacances que William et Kate passèrent en 2006 dans sa villa d'Ibiza au nom sulfureux (La Maison de Bang Bang, supposément le refuge de Kate lors de leur rupture en 2007) avant de prendre leurs distances, se targuait d'avoir contribué à faire de Kate, ex-garçon manqué, une icône d'élégance sous prétexte qu'il lui avait offert un sac de marque... Pourtant, il était censé avoir "bouleversé sa vie", croyait fermement son entourage après l'annonce des fiançailles de William et Kate en novembre 2010. Une soi-disant rédemption qui lui avait permis d'être autorisé par la reine Elizabeth II à assister, avec sa fille Tallulah âgée de 11 ans, au mariage royal célébré le 29 avril 2011...

"Je suis le grand-oncle du futur roi d'Angleterre, tralalère ! Il a le sang de ma famille dans ses veines, tralalère ! On a dîné à la table préféré de la reine mère au Ritz, tralalère !"

Mais le self made man, qui fit fortune en fondant un cabinet de recrutement, est du genre mégalo. Et, après quelques semaines sans trop faire de vagues depuis ces indiscrétions dans Hello, la perspective de la naissance du première enfant de sa nièce Kate Middleton avait redonné des idées à celui qui confiait en début d'année travailler à l'écriture d'un livre relatant "son expérience au coeur du clan Middleton". "Je crois que je vais devenir l'oncle de la future reine d'Angleterre", s'était-il vanté il y a des années devant un collègue, quelques heures seulement après avoir appris la romance de Catherine avec le prince William ; "Incroyable ! Je suis le grand-oncle du futur roi d'Angleterre !", parade-t-il à présent. L'opportuniste n'a pas fini de tirer la couverture à lui...

Marié en 2012 en quatrièmes noces à une ancienne arnaqueuse (250 000 livres détournées, mais la case prison évitée), Julie-Ann Brown, avec qui il occupe un appartement à Marylebone, Gary Goldsmith, 47 ans, s'est épanché, cette fois auprès du Daily Mail, sur son émotion et sa grande fierté à l'occasion de la naissance du prince George. "C'était un moment si émouvant", confie-t-il à propos de la sortie de la maternité et de la présentation du bébé du duc et de la duchesse de Cambridge à la presse. "Mon épouse Julie-Ann était en larmes, et moi-même je me sentais vraiment bouleversé. C'est assez incroyable de penser que, en tant qu'oncle de Catherine, un futur roi d'Angleterre a désormais le sang de ma famille dans ses veines. Ça a fait remonter des tas de souvenirs. Je me souviens de la première fois que j'ai tenu Catherine dans mes bras - je l'ai aimée instantanément. Maintenant Catherine est elle-même maman, et nous sommes incroyablement fiers d'elle. J'ai trouvé ça merveilleux qu'en quittant l'hôpital elle ait l'air d'une jeune maman comme les autres. Elle était incroyablement calme et belle, mais ne faisait pas la poseuse. Il y a un côté à la fois informel et chic dans tout ce que William et elle font."

"Mon nombre de followers a doublé !"

Une chose qu'on ne peut enlever à Gary Goldsmith, il a un don pour raconter des histoires. Le lundi matin, le monde apprenait d'un communiqué officiel que la duchesse de Cambridge avait commencé le travail. Lui avait été, dit-il, réveillé par l'orage et le tonnerre : "C'était comme un roulement de tambour céleste annonçant la naissance", estime-t-il. Et là, c'était le début de la gloire pour... lui, bien sûr : "En l'espace de 30 secondes, mon téléphone s'est mis à bouillir. (...) Quand j'ai tweeté à quel point j'étais excité, mon nombre de followers a immédiatement doublé. J'en ai maintenant 2033. C'est à ce moment-là que j'ai compris que c'était vraiment un événement historique."

Sa petite famille n'est toutefois pas restée pendue aux informations : promenade dans Regent's Park avec les deux chihuahuas et pronostics sur le sexe du bébé à la clé, dîner dans un pub local, où la grande nouvelle est tombée... Retour express devant la télé : "J'étais tellement scotché devant l'écran que j'en ai oublié d'arroser ça. Tous mes copains m'appelaient pour me chambrer sur le fait que je m'étais planté quant au sexe. Heureusement que je n'avais pas misé de l'argent dessus."

Le soir même, "Uncle G", comme il est paraît-il désigné au sein de la famille, a envoyé un SMS de félicitations à... son neveu, James Middleton, frère cadet de Kate et Pippa. "Quand j'ai su que c'était un garçon, je lui ai envoyé un texto pour lui dire combien j'étais heureux pour lui, me rappelant combien j'avais adoré avoir un neveu. Je lui ai dit que j'espérais qu'il s'amuse autant à être tonton que moi."

Le lendemain, mission cadeau. Sur l'idée de sa fille Tallulah, qui avait elle-même eu droit à ce présent à sa naissance, Gary Goldsmith a opté pour une capsule témoin (un réceptacle à souvenir, à enfouir) en forme de coffre à trésor, dans laquelle il a glissé les quotidiens du jour, le numéro courant d'Hello! Magazine (qui s'est fait un plaisir de tweeter sa satisfaction, retweetée par Gary...), les albums en tête des charts, le best-seller du romancier David Nicholls, un DVD consacré à la victoire d'Andy Murray à Wimbledon, un maillot de Chelsea (pied-de-nez au prince William, supporter d'Aston Villa), etc. Il en a profité pour faire floquer sa coque d'iPhone : "Papa, mari, oncle G, grand-oncle G, G.G.". Mégalo, on vous dit.

Dans l'après-midi, l'oncle Gary était chez lui pour écouter religieusement les tirs de canon saluant la naissance du bébé royal : "C'était extraordinaire de penser que c'était pour un membre de ma famille." Très fier, il a bien failli rater pourtant le départ du prince George : occupé dans Mayfair par un rendez-vous d'affaires, Gary Goldsmith n'est rentré que pour voir le prince William installer bébé et son siège auto dans son Range Rover. "Ce n'était pas quelqu'un qui faisait ça pour la première fois, c'était un papa qui s'était entraîné. L'expression sur son visage était fantastique. J'ai bien aimé le fait qu'il conduise lui-même, comme n'importe quel père de famille. Il avait l'air si normal avec ses manches retroussées. De nos jours, aucun père ne mettrait une cravate pour récupérer son fils à l'hôpital", note-t-il (une allusion à l'allure très solennelle du prince Charles lors de la naissance du prince William en 1982 ?).

Et tandis que William et Kate ramenaient leur progéniture au palais de Kensington, Gary Goldsmith, qui ne tarit pas d'éloges sur sa soeur Carole Middleton, si "brillante", et quelle "grand-mère parfaite" elle fera, et sa femme Julie Ann se payaient un dîner au Ritz pour fêter l'heureux événement. "On a été placé à la table préférée de la reine mère. Ils en ont fait des tonnes pour nous. Le sommelier est venu nous recommander leur meilleur champagne."

Au fait, on vous a déjà dit à quel point "G.G." était mégalo ?