Le 29 août dernier, Michael Jackson aurait fêté ses 55 ans. Hélas, emporté brutalement par une surdose de Propofol le 25 juin 2009, le King of Pop aura tristement quitté ce monde trop tôt, au grand désespoir de sa mère, Katherine Jackson. Cinq ans après le drame, la célèbre matriarche de 83 ans a encore beaucoup de difficultés à parler ouvertement de son fils décédé : dans une interview à la télé australienne, c'est en larmes que la mythique chef de clan s'est une nouvelle fois exprimée.
Chez Katherine Jackson, malheureusement, les sujets sensibles sont légion : le chagrin a frappé de plein fouet l'adorable octogénaire sans jamais vraiment la quitter. Maman qui pleure encore et toujours son fils, Katherine Jackson est aussi une grand-mère inquiète à qui est revenue l'éducation de trois de ses petits-enfants, Prince (16 ans), Paris (15 ans) et Blanket (11 ans), les enfants Michael Jackson.
Co-tutrice des adolescents, l'incontournable mamie s'est remonté les manches et a tenté d'assumer, le mieux possible, le rôle que le destin lui a donné. Seulement voilà, il y a trois mois, Katherine Jackson se retrouvait à nouveau face à la fatalité et aurait pu connaître une énième tragédie : début juin dernier,Paris Jackson tentait de suicider en se tailladant les veines.
Aujourd'hui, si la jeune femme va beaucoup mieux et se porte comme un charme, sa grand-mère avoue face caméra dans un entretien à 60 Minutes version australienne ne pas avoir vu le mal-être de sa petite-fille. "Quand Michael est mort, Paris était dévastée. Elle ne voulait pas quitter son père. Pendant longtemps, elle a mis des photos de lui dans sa chambre. Puis un jour, on lui a dit qu'il fallait qu'elle arrête. Mais on ne savait pas à quel point elle n'allait pas bien", confie Katherine Jackson, les yeux embués de larmes. "Si les choses étaient à refaire, je ferais autrement", livrait-elle récemment au magazine Hello. À la lumière des procès à répétition (l'un d'eux contre AEG fait actuellement rage) et des événements qui secouent sans cesse sa tribu, on n'imagine seulement combien les regrets doivent effectivement l'envahir...