Discrète depuis le traumatisant braquage dont elle a été victime le 3 octobre à Paris, Kim Kardashian continue de coopérer avec les autorités françaises pour tenter de mettre la main sur les malfaiteurs qui l'ont violentée avant de lui dérober pour plusieurs millions de dollars de bijoux.
Actuellement à Los Angeles auprès de sa famille et de ses proches, la vedette de télé-réalité a pris la décision de suspendre toutes ses activités et ses engagements "pour une durée indéterminée". Les célébrations de son 36e anniversaire, qui étaient prévues le 28 octobre à Las Vegas, ont notamment été annulées et les tournages de L'Incroyable Famille Kardashian ont été suspendus jusqu'à une date ultérieure.
Si elle ne prend pas directement la parole pour s'exprimer sur cette affaire, l'épouse de Kanye West a fait savoir par l'intermédiaire de son avocat en France, Jean Veil, qu'elle attendait beaucoup de l'investigation criminelle. Contacté par BFMTV, le conseil de la star américaine a ainsi fait savoir ce vendredi 14 octobre que sa cliente était "très calme, mais résolue, dans une affaire qui a été particulièrement violente". "Elle attend de l'enquête qu'on retrouve les gens qui l'ont agressée, qui lui ont volé ses bijoux", ajoute-t-il.
Si elle est convoquée en France, elle reviendra, elle voyage beaucoup
L'avocat de la maman des petits North (3 ans) et Saint (9 mois) a également fait savoir qu'elle était très contrariée par les rumeurs qui s'étaient propagées cette semaine, selon lesquelles elle aurait orchestré "un coup monté", voire "un coup marketing" pour faire parler d'elle. Une vidéo, qui la montrerait "relativement calme", a notamment été filmée à son insu dans son appartement, peu après le braquage. "Elle est assez perturbée par le fait qu'en même temps qu'elle a été agressée, il y a quelqu'un qui prenait une vidéo et que les commentaires sur la vidéo, au prétexte qu'elle était relativement calme, soutiennent que tout cela ne serait qu'une espèce de canular ou une affaire montée. Ce sont des propos diffamatoires, dont elle ne peut pas tolérer qu'ils persistent, ajoute son représentant. D'autant que ce n'est pas simplement elle que l'on voit sur la vidéo mais également les membres des services de police. Je pense qu'eux-mêmes ne sont pas très contents d'avoir été filmés à leur insu."
Jean Veil conclut son entretien en affirmant que la distance n'est pas un obstacle pour Kim Kardashian, qui se tient à la disposition de la justice dans cette épineuse enquête. "Si elle est convoquée en France, elle viendra, mais les juges ont également la possibilité de se déplacer. Ma cliente voyage beaucoup, elle aura sans doute à venir en France... On verra comment ça se passe", conclut-il.
S.L.