À peine installé à la Maison Blanche, Donald Trump n'a pas tardé à frapper fort, s'engageant sur des sujets sensibles, comme il l'avait promis durant sa campagne. Parmi eux : l'immigration et l'avortement. Le nouveau président des États-Unis et milliardaire de 70 ans a notamment signé un décret interdisant l'entrée sur le territoire aux ressortissants de plusieurs pays à majorité musulmane, une mesure très rapidement appelée Muslim Ban qui a provoqué un véritable tollé.
Alors que son mari, Kanye West, avait exprimé sa sympathie envers Donald Trump en lui rendant visite à New York quelques jours avant son investiture, Kim Kardashian s'est ouvertement positionnée contre le successeur de Barack Obama. La starlette de 36 ans d'origine arménienne a partagé un tableau de statistiques sur son compte Twitter, document officiel exposant les causes de mortalité de la population américaine. En moyenne, sur les dix dernières années, 31 citoyens ont été tués frappés par la foudre, 737 sont morts en "tombant du lit", 264 percutés par un bus, 11 737 tués par balle par un compatriote et seulement 2 par un immigré djihadiste.
Kim Kardashian n'est pas la seule à s'être positionnée publiquement contre Donald Trump face au Muslim Ban, Miley Cyrus, Alyssa Milano, Kerry Washington, Sophia Bush aussi. L'ancienne star des Frères Scott au casting de Chicago P.D. a tweeté : "Ce sont des êtres humains que Trump a bannis aujourd'hui."
Donald Trump s'était déjà attiré les foudres de nombreuses stars après avoir signé un décret prévoyant la suppression de subventions de plusieurs associations venant en aide aux femmes qui voulaient avorter. Scarlett Johansson, Madonna, Alicia Keys ou encore Kerry Washington avaient participé à la "Marche des femmes" organisée à Washington le 21 janvier dernier. Scarlett Johansson avait prononcé un discours en faveur du planning familial, applaudissant ces "endroits sûrs", ces "cliniques abordables" avec des "professionnels" prêts à aider les jeunes filles.
Féministe dans l'âme, Rihanna s'est également engagée dans la lutte contre Donald Trump clamant haut et fort "Tellement fière d'être une femme !"
Ambassadrice de bonne volonté à l'ONU depuis 2001, Angelina Jolie ne s'était pas encore exprimée sur Donald Trump, elle qui se mobilise depuis des années pour venir en aide aux réfugiés. La future ex-femme de Brad Pitt a évoqué le Muslim Ban dans une tribune publiée le 2 février par le New York Times. "Les réfugiés sont des hommes, des femmes, des enfants pris dans la folie guerrière, persécutés. Loin d'être des terroristes, ils sont souvent victimes du terrorisme eux-mêmes", écrivait-elle, ajoutant que "la crise globale des réfugiés et la menace du terrorisme rendent tout à fait justifiable" une réflexion politique sur la question. "Mais notre réponse doit être mesurée et fondée sur des faits, pas sur la crainte", a-t-elle ajouté.