La belle Kirsten Dunst, le 6 novembre à Los Angeles pour présenter Melancholia.© Abaca
Il y a plus de dix ans, Kirsten Dunst et Michelle Williams partageaient l'affiche de la comédie Dick, les coulisses de la présidence, quelques années avant d'exploser chacune de son côté dans Spider-man et Le secret de Brokeback Mountain.
Ce week-end, les deux actrices blondes venaient défendre le rôle de leur vie lors du festival de Los Angeles. La première, déjà auréolée d'un prix à Cannes en mai dernier, était venue avec Udo Kier pour Melancholia, la sublime apocalypse de Lars Von Trier dont elle partage l'affiche avec Charlotte Gainsbourg. Ce rôle de jeune femme rongée par la dépression attire sur elle tous les regards depuis plusieurs mois.
Nettement plus glamour et encore tout frais, My week with Marilyn met en scène Michelle Williams dans le rôle de l'icône hollywoodienne. Après une flopée d'images sensuelles, la comédienne s'est illustrée dans un numéro musical endiablé où sa métamorphose fait déjà mouche. Après deux nominations aux Oscars, Michelle Williams, maman d'une petite Matilda, pourrait bien décrocher la statuette dorée en février prochain. A moins que ce ne soit Kirsten Dunst qui la lui vole ?
Les français Bérénice Béjo et son mari Michel Hazanavicius étaient eux-aussi présents aux côtés de Dominic Cooper et Julia Ormond. Beau succès critique et public, The Artist semble en effet de plus en plus susceptible de faire partie des grandes nominations aux Oscars 2012.
Melancholia s'apprête à sortir aux Etats-Unis, plusieurs mois après son beau succès en France. My week with Marilyn se dévoilera peu de temps après, le 23 novembre. Deux sorties parfaitement calibrées pour la course aux Oscars. Mais les deux comédiennes ne s'arrêtent pas là. Kirsten Dunst a rejoint le casting de Cities avec Orlando Bloom après avoir bouclé la comédie Bachelorette avec James Mardsen, tandis que Michelle Williams joue au magicien avec James Franco et Mila Kunis dans Oz : The Great and Powerful de Sam Raimi, le réalisateur de Spider-man, justement. Le monde est petit.
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