Depuis le coup d'envoi de Koh-Lanta, Les Chasseurs d'immunité, deux aventuriers ont quitté le jeu. Steve est le premier éliminé tandis qu'Alicia a été virée par ses camarades de l'équipe rouge à l'issue du deuxième épisode, diffusé mardi 20 février 2024 sur TF1. Cette dernière s'est livrée sur son aventure, révélant ainsi en être sortie transformée. Mais pas uniquement. Auprès de nos confrères de Voici.fr, la jeune brune de 23 ans révèle souffrir d'une maladie chronique rare.
"Je suis atteinte de la mucoviscidose. J'ai été vue par les médecins, je vais très bien, j'ai une mucoviscidose très stable. Mais je savais que sportivement parlant, je n'étais pas hyper bonne", déclare alors cette entrepreneuse à la tête d'une société de vente de piscines. Il s'agit d'une maladie "génétique héréditaire caractérisée par l'épaississement des sécrétions de plusieurs organes, essentiellement les poumons et le pancréas, ce qui altère leur fonctionnement", apprend-t-on sur Ameli.fr, le site de la sécurité sociale. L'espérance de vie des patients atteints de cette pathologie se situe entre 40 et 50 ans. Rappelons que Grégory Lemarchal, gagnant de la Star Academy (saison 4, en 2004) à la voix d'or souffrait de mucoviscidose et est mort à l'âge de 23 ans des suites de complications de la maladie.
Alicia était-elle apte à participer à Koh-Lanta ? Elle assure que oui auprès de Voici.fr. D'ailleurs, elle n'a pas caché sa maladie à la production et a été accompagnée tout le long du processus de casting : "J'ai été vue par les médecins de la production à plusieurs reprises, et il y a des médecins sur l'île. D'ailleurs, je remercie la production de m'avoir laissé ma chance, parce que c'est rare aujourd'hui une production qui laisse sa chance à des gens qui sortent de l'ordinaire. Ce n'est pas parce qu'on est malade qu'on ne peut pas avoir de rêves, qu'on ne peut pas faire une aventure de survie."
Aujourd'hui, la jeune femme au caractère bien trempé (et qui s'est disputée avec Julie sur le camp) souhaite profiter de sa nouvelle notoriété pour faire passer un message. "Je voulais prouver au monde entier que c'est pas parce qu'on est différente qu'on ne peut pas, je les remercie de m'avoir fait confiance", lance-t-elle. Et de rassurer quant à la présence médicale en toutes circonstances : "Mais il n'y avait pas de risque du tout, les médecins sont présents avant et après les épreuves, et sur le camp si on a en besoin. Ce n'est pas toutes les productions qui m'auraient donné cette chance. J'ai un profond respect pour eux."