C'est une rentrée riche en émotions pour Lady Gaga. Depuis quelques semaines, l'actrice et chanteuse de 32 ans parcourt les quatre coins du monde pour présenter son nouveau film tourné au côté de Bradley Cooper (qui écope également de la casquette de réalisateur), A Star Is Born, dans les salles le 3 octobre prochain. Présenté lors de la Mostra de Venise, le long métrage a reçu une véritable standing-ovation à l'issue de sa projection et fait d'ores et déjà le buzz pour la course aux Oscars...
À cette occasion, Stefani Germanotta s'est confiée cette semaine à nos confrères de Paris Match, évoquant son partenariat avec Bradley Cooper pour lequel elle a eu le véritable coup de foudre "platonique". Dans la lancée de ses confessions, la star américaine a expliqué que Bradley Cooper avait su explorer toutes ses douloureuses fragilités pour lui faire interpréter le rôle d'Ally, une chanteuse qui tente de percer dans l'industrie sauvage du disque.
Il y a quelque temps, Lady Gaga avait ainsi admis son plus gros traumatisme, celui d'avoir été violée à l'âge de 19 ans par un producteur musical. Un secret enfoui, qu'elle a longtemps gardé pour elle et dont elle a dû gérer des syndromes post-traumatiques pendant dix années. Ces syndromes se sont amplifiés depuis environ deux ans, participant au développement de sa maladie, la fibromyalgie, qui se traduit par de vives douleurs dans tout le corps. Cette même maladie qui l'avait contrainte d'annuler sa tournée en début d'année et qu'elle décrit avec ses propres mots. "Je me sens sonnée. Une sorte de vertige avant la chute qui me fait remonter l'estomac. Mon diaphragme se contracte. Je n'arrive plus à respirer. Ensuite, tout mon corps se crispe dans un spasme. Je me mets à pleurer... Voilà ce qu'on ressent. Et c'est chaque jour. Le traumatisme mène sa vie propre et vous ronge dans tout ce que vous faites", a-t-elle confié.
On ne sait jamais comment on va traverser la journée
Toujours en convalescence et régulièrement surveillée par les médecins, Lady Gaga mène un véritable combat pour que cette maladie aux origines souvent psychosomatiques ne soit plus tabou, qu'elle soit enfin reconnue, un peu à l'image de l'endométriose. "Je suis furieuse contre ceux qui n'y croient pas. Alors qu'on traverse un cyclone d'anxiété, de dépressions, de chocs, de crises de panique. Cela met votre système nerveux en surchauffe, ce qui produit ces souffrances. Quand vous vous réveillez, vous ne savez jamais comment vous allez traverser la journée", a-t-elle conclu.