Lors de son récent passage au festival du film de Toronto pour présenter son documentaire Gaga: Five Foot Two, à partir du 22 septembre sur Netflix, Lady Gaga révélait vouloir faire un nouveau break dans les mois à venir, après son Joanne World Tour. "Je vais faire une pause, je ne sais pas combien de temps. J'ai hâte de réfléchir, de ralentir un moment et de guérir, car c'est important", avait déclaré la chanteuse et actrice américaine de 31 ans. Guérir de quoi ? La mother monster ne le précisait pas.
C'est finalement quelques jours plus tard, sur Twitter, que Lady Gaga en a dit plus. "Dans notre documentaire, je fais face à la fibromyalgie. Je souhaite contribuer à la sensibilisation et à la connexion entre les personnes qui en sont atteintes", a-t-elle ainsi partagé avec ses millions de fans le 12 septembre.
C'est la toute première fois que Stefani Germanotta de son vrai nom nomme explicitement sa maladie. Invisible, la fibromyalgie se manifeste par des symptômes divers, douleurs, épuisement, hyperesthésie, troubles de mémoires, troubles digestifs et troubles du sommeil, et conduit à souvent à la dépression, l'épuisement et l'abandon. Le combat de Lady Gaga contre la dépression n'est plus un tabou depuis longtemps et connaît ainsi un nouvel éclairage. L'artiste, qui a récemment participé au remake du film A Star is Born, réalisé et interprété par Bradley Cooper, dont la sortie est prévue l'an prochain, n'hésite pas à parler de douleur. "Ma douleur ne m'est d'aucune utilité sauf si je la transforme en quelque chose qui me bénéficie. J'espère que les gens souffrant des mêmes maux et qui verront le film sauront qu'ils ne sont pas seuls", a-t-elle déclaré à la presse lors de son passage à Toronto.
Pour autant, malgré la fatigue, l'épuisement et les "moments sombres", la popstar est pleinement reconnaissante à ses fans de lui avoir permis de bâtir une carrière aussi solide, d'avoir changé son destin. Lady Gaga a reconnu face aux journalistes que sa "vie [avait] changé de la plus merveilleuse des façons depuis dix ans" et qu'elle "ne la changerait pour rien au monde".