Suite à la condamnation de Laurent Baffie, prononcée par la 17e chambre du tribunal correctionnel de Paris ce vendredi 12 juin, l'humoriste a réagi avec la plus grande virulence sur Twitter, s'en prenant à nouveau à l'animateur et producteur Jérémy Michalak.
"Le petit proxénète du câble ne gagne plus assez de fric avec ses émissions de merde, du coup il fait des procès", a-t-il posté sur son compte Twitter peu de temps après que le jugement a été rendu, vendredi.
Cette accusation à destination de l'ex-animateur de Face à la bande et d'On n'demande qu'à en rire sur France 2 pourrait conduire, si ce dernier venait à entamer une nouvelle action en justice, à la validation de la condamnation - initialement prononcée avec sursis - à deux amendes de 500 euros.
Pour rappel, le tribunal correctionnel de Paris a donné raison à Jérémy Michalak, ce vendredi 12 juin, dans la bataille qui l'opposait à Laurent Baffie. Outre cette condamnation avec sursis,
Laurent Baffie était obligé à s'acquitter de la somme de 3 000 euros auprès de Jérémy Michalak : 1 500 euros au titre de dommages et intérêts, et 1 500 euros correspondant aux frais de justice engagés par ce dernier.
Les faits pour lesquels Laurent Baffie a été condamné remontent au 12 décembre 2013. Persuadé que Jérémy Michalak était à l'origine de l'arrêt de son émission 17e sans ascenseur diffusée sur Paris Première, il s'en était pris à ce dernier sur le plateau de C à vous sur France 5, le traitant à plusieurs reprises de "petit con", et déclarant qu'il "aurait vendu du beurre aux Allemands".
Ce n'est pas la première fois que Jérémy Michalak fait condamner Laurent Baffie. Suite à des tweets jugés insultants postés fin 2013, un premier procès avait lieu en mai 2014 à l'issue duquel Jérémy Michalak avait également obtenu gain de cause : le tribunal jugeait, en effet, que ces tweets étaient bien "des invectives prenant une forme grossière", les sanctionnant donc en condamnant Laurent Baffie au retrait des réseaux sociaux des tweets concernés, ainsi qu'à verser à la victime un euro symbolique de dommages et intérêts ainsi que le remboursement des frais de justice engagés par Jérémy Michalak.
Joachim Ohnona