Fort d'un premier week-end tonitruant, Le Monde fantastique d'Oz continue d'attirer les foules aux Etats-Unis. Pour sa deuxième semaine d'exploitation, le blockbuster féerique de Sam Raimi remporte 42,2 millions de dollars, ce qui permet au film emmené par James Franco, Michelle Williams, Rachel Weisz et l'ardente Mila Kunis de pointer à un total de 145 millions de dollars de recettes. Avec une perte de 47%, Oz conserve de très loin la tête du box-office américain et devrait remplir la première clause fixée par Disney, à savoir franchir la barre des 200 millions de dollars. Quoi qu'il en soit, le film, largement plébiscité par le public, aura une suite sur les écrans, James Franco ayant déjà paraphé son contrat à cet effet.
Sur la deuxième marche, objet d'une véritable bagarre, c'est l'étouffant thriller The Call, piloté par le réalisateur de The Machinist avec pour stars Halle Berry et la jeune transformée Abigail Breslin, qui remporte le duel. Avec 17,1 millions de dollars, The Call devance facilement la comédie The Incredible Burt Wonderstone, pourtant fort d'un casting quatre étoiles (Steve Carell, Jim Carrey, Olivia Wilde).
Loin des dollars amassés par Oz, l'autre blockbuster, Jack le Chasseur de géants, réalisé par Bryan Singer (X-Men), poursuit sa descente aux enfers, malgré la petite barre des 50 millions de billets verts dépassée. Avec seulement 6 millions de plus dans les comptes, Jack (incarné par le jeune Nicholas Hoult) est loin d'être le géant appelé à écraser le box-office. Sur la cinquième marche, la comédie Arnaque à la carte (Jason Bateman, Melissa McCarthy) continue son bonhomme de chemin avec 4,5 millions de dollars en plus, soit 123,6 millions au total. Une bien belle arnaque.
Il faut se tourner vers les profondeurs du classement pour aller chercher un joli record. Spring Breakers, sorti en anticipé dans trois salles seulement (entre Los Angeles et New York), a réalisé le meilleur démarrage dans ce registre particulier qui consiste à sortir un film dans un nombre de salles restreint avant de le sortir sur l'intégralité du territoire. Avant donc de truster l'affiche d'au moins 1000 salles de cinéma (laissant passer la tempête Oz) dès le 22 mars, Spring Breakers a enregistré 270 000 dollars de recettes, ce qui laisse présager un bon début d'exploitation. De quoi facilement rentabiliser le coût du production du film, estimé à 2 millions de dollars.