En mars 2009, nous évoquions le cas du frère cadet de Ségolène Royal, Antoine, poursuivi pour escroquerie et abus de biens sociaux. En septembre, il était relaxé de toutes les charges retenues contre lui par le tribunal de Saint-Dié (Vosges), mais le parquet de Nancy avait fait appel.
Antoine Royal, 54 ans, a donc comparu le 27 janvier pour répondre de ces accusations. Aujourd'hui, la cour d'appel de Nancy vient de relaxer Antoine Royal alors que le procureur appelait à une condamnation.
Le frère de la présidente du Poitou-Charentes était soupçonné d'avoir établi de fausses factures de sa société de scierie au profit de sa femme, pour un montant de 60 000 euros. Il lui était aussi reproché d'avoir touché les indemnités journalières de la caisse régionale d'assurance maladie au titre de l'arrêt maladie de son épouse, salariée de sa société, alors que cette dernière occupait toujours son poste. Enfin, il était poursuivi pour escroquerie à l'assurance ; il n'aurait pas mentionné qu'il était séparé de sa femme au moment de contracter une assurance vie. Celle-ci est décédée en 2003, il aurait ainsi indûment touché 33 000 euros.
Son avocat, Me Gérard Welzer, a déclaré devant la cour que "ce dossier est sorti en avril 2006, en plein campagne présidentielle, alors que Nicolas Sarkozy était au ministère de l'Intérieur", dénonçant ainsi des poursuites "d'opportunité politique". Selon lui, il s'agissait d'affaiblir Ségolène Royal.