Remis du coronavirus, le prince Charles est plus déterminé que jamais dans sa lutte en faveur de la cause environnementale. Dans une interview accordée à distance à la chaîne britannique Sky News, le 4 juin 2020, le prince de Galles est revenu sur son expérience du Covid-19. Le fils aîné de la reine Elizabeth a contracté le virus au mois de mars dernier, alors qu'il venait d'arriver dans sa demeure de Birkhall, en Écosse, pour s'y confiner avec son épouse Camilla. C'est là qu'il a été isolé puis traité, et là qu'il a ensuite repris ses fonctions en multipliant les visioconférences.
"J'ai eu de la chance et je m'en suis assez bien sorti. Mais je l'ai eu, et je peux donc comprendre ce que d'autres ont traversé, a confié le Britannique de 71 ans. Je pense particulièrement à ceux qui ont perdu des êtres chers et n'ont pas pu être avec eux à ce moment-là. Pour moi, c'est la chose la plus épouvantable." L'état de santé du prince Charles n'a pas manqué d'inquiéter ses proches, y compris son fils aîné William, resté confiné avec Kate Middleton dans leur demeure d'Anmer Hall, dans le Norfolk : "Je dois l'admettre, au début, j'étais assez inquiet : à son âge, il a un profil à risque. Mon père a eu beaucoup d'infections pulmonaires, des rhumes et autres choses du genre au fil des ans. Donc je me suis dit, si quelqu'un est capable de battre ça, c'est lui, avait-il commenté en avril dernier auprès de la BBC. Et en fait, il a eu beaucoup de chance, il a eu des symptômes légers."
La prise de parole du prince Charles survient après qu'il a lancé mercredi une nouvelle initiative écologique intitulée The Great Reset (que l'on peut traduire par La Grande Remise à zéro en français) : "Les gens ont commencé à réaliser que nous devons remettre la nature au centre de tout ce que l'on fait et au centre de notre économie. Avant, cette nature a été poussée dans ses retranchements, nous avons tout exploité, creusé, coupé comme si demain n'existait pas, comme si ça n'avait pas d'importance, a ainsi affirmé cet écologiste de la première heure. Nous aurions dû traiter la planète comme si c'était un patient il y a longtemps."