Héroïne de L'Astragale, muse de Brigitte Sy dans un film en noir et blanc doté d'une classe folle, Leïla Bekhti envoûte le public en fuyarde blessée et meurtrie. Éblouissante à l'écran, c'est donc tout logiquement qu'elle défend ardemment son film.
Lundi 6 avril, la chérie de Tahar Rahim a bousculé la tranquillité d'un lundi de Pâques pour présenter L'Astragale au Cinéma du Panthéon à Paris. L'équipe du film était au grand complet autour de la réalisatrice Brigitte Sy. Épaulée par sa fille Esther Garrel, laquelle tient le second rôle féminin dans l'ombre de la solaire Leïla Bekhti, Brigitte Sy - "l'amoureuse de l'amour", a dit d'elle sa muse - posait fièrement avec acteurs. Reda Kateb, qui combinait ce lundi la promotion de Lost River aux côtés du sex-symbol Ryan Gosling et celle de L'Astragale, était aussi présent, conviant à la fête son chien Polo, dont il est inséparable. L'acteur césarisé avait également le soutien de ses jeunes complices du film Hippocrate, Vincent Lacoste et Félix Moati, un tandem décidément inséparable qui a grandement participé au sacre du très apprécié Reda Kateb aux derniers César du Cinéma.
L'histoire de L'Astragale : Une nuit d'avril 1957. Albertine, 19 ans, saute du mur de la prison où elle purge une peine pour hold-up. Dans sa chute, elle se brise l'os du pied : l'astragale. Elle est secourue par Julien, repris de justice, qui l'emmène et la cache chez une amie à Paris. Pendant qu'il mène sa vie de malfrat en province, elle réapprend à marcher dans la capitale. Julien est arrêté et emprisonné. Seule et recherchée par la police, elle se prostitue pour survivre et, de planque en planque, de rencontre en rencontre, lutte au prix de toutes les audaces pour sa fragile liberté et pour supporter la douloureuse absence de Julien...
En salles le 8 avril.