Qu'elle est belle, cette Letizia d'Espagne...
De retour de son séjour majorquin en famille pour Pâques, elle faisait d'ailleurs souffler mardi 18 avril 2017 à la Real Casa de Correos à Madrid un vent ébouriffant de glamour sur la remise annuelle des prix de littérature jeunesse Barco de Vapor et Gran Angular. Divinement romantique avec sa longue chevelure bouclée tombant sur ses épaules laissées nues - façon Bardot, remarque Hola! - par son étonnant haut blanc Hugo Boss à col élastiqué, la reine, qui semble toujours plus jeune à désormais 44 ans, a illuminé la cérémonie qui a consacré les auteurs Fátima Embark Alí et María Mercedes Murillo (Prix Gran Angular) et Roberto Aliaga Sánchez (Prix El Barco de Vapor). Ce mercredi 19 avril, elle alliait une nouvelle fois au côté de son mari le roi Felipe élégance et audace, vêtue d'une robe tricolore (blanc, noir, bleu canard) cloutée pour le traditionnel déjeuner offert au palais royal à des personnalités du monde des lettres en préambule à la cérémonie de remise du prix de littérature Miguel de Cervantes, dont le lauréat de la dernière édition est Eduardo Mendoza.
Il y a toutefois un registre dans lequel Letizia d'Espagne rayonne moins : la cire. Après avoir défiguré en 2014 la première dame du pays et sa fille la princesse Leonor des Asturies, appelée à régner un jour, tout juste quelques semaines après le couronnement de Felipe VI, le Museo de Cira de Madrid, équivalent dans la capitale espagnole du Grévin français ou des établissements Madame Tussauds anglo-saxons, dévoilait il y a quelques jours une nouvelle statue à l'effigie de la reine. Nouvelle tentative qui ne fait guère plus l'unanimité... Si certains médias espagnols donnent tout de même un satisfecit au travail de l'équipe de M. Wade (Vanitatis admire notamment la réplique du diadème Ansorena et son fameux motif central fleur de lys, cadeau de Felipe composé d'or blanc, de 450 diamants et de dix perles australiennes), le site El Español, quoiqu'impressionné par le travail sur la chevelure (1750 grammes de cheveux naturels de plusieurs teintes insérés un à un), estime que cette oeuvre rejoint la galerie des "horreurs" du Musée de cire madrilène.
Malgré le soin apporté par les artistes, qui se sont basés sur une documentation exhaustive pour reproduire aussi fidèlement que possible la reine Letizia, le résultat ne semble pas vraiment à la hauteur, à en juger d'après le nombre de commentaires désapprobateurs qui ont afflué depuis que le Museo de Cera a dévoilé la statue sur les réseaux sociaux. Si bien que le quotidien El Mundo n'a pas hésité à parler de "polémique".
Il s'agit de la troisième réplique en cire de Letizia, après deux précédentes statues en 2003 et 2014, qui ont subi dans le temps des retouches au nez et au menton.
Melania Trump est l'une des prochaines sur la liste du musée madrilène. Elle est prévenue.