A défaut d'enchaîner les missions officielles dare-dare, puisque leur agenda est relativement clément ces temps-ci, le roi Felipe VI et la reine Letizia d'Espagne les effectuent plutôt... "d'art d'art" : huit jours après avoir inauguré ensemble la 35e édition du grand Salon d'art contemporain international ARCOmadrid, ils assuraient vendredi 4 mars 2016 à la Bibliothèque nationale celle de l'exposition Miguel de Cervantes: de la Vida al Mito, 1616 - 2016 (Miguel de Cervantes : Vie et mythe). Commémorant les 400 ans de la mort de l'illustre écrivain, l'exposition, visible jusqu'au 22 mai, lui consacre pour la première fois en Espagne un regard exhaustif, à partir de la collection de la Bibliothèque nationale, la plus importante au monde concernant Cervantes, augmentée d'oeuvres provenant d'autres institutions, nationales et internationales.
Comme la semaine passée ou lors de ses précédentes contributions dans le domaine de l'art, notamment pour promouvoir l'exposition itinérante sur Velazquez à Vienne et à Paris ou découvrir celle dédiée à Ingres au Musée du Prado, la reine Letizia n'a pas manqué d'accorder un soin particulier à son look, s'en remettant à une tenue bien éprouvée : elle arborait en effet une robe grise à détail floral de son couturier fétiche Felipe Varela, une création qu'on l'a vue porter une dizaine de fois au cours des dernières années - par exemple, en 2010 à l'occasion des Prix Prince des Asturies, en 2012 lors d'un engagement avec l'Association espagnole de lutte contre le cancer, en 2013 lors du Salon international du tourisme de Madrid ou encore en 2015 lors d'un symposium sur le cancer de la peau. Couverte d'un manteau également gris et accessoirisée d'un foulard coloré, on notera par ailleurs que Letizia tend à confirmer qu'elle est décidée, après son expérience du carré court en 2015, à laisser repousser ses cheveux, lâchés et ondulés en l'occurrence.
Le couple royal a pris le temps de parcourir les trois sections et plus de 200 pièces composant cette exposition qui explore la vie, l'oeuvre et la postérité de celui qui figure parmi les pères du roman moderne.
La veille, la reine Letizia, présidente d'honneur de la Fédération espagnole des maladies rares, participait à la journée mondiale annuelle dédiée à cette cause. Très simplement vêtue d'un top blanc et d'un pantalon bleu, elle s'est une fois de plus faire la porte-parole des quelque 3 millions de personnes souffrant de maladies rares, appelant à plus d'implication dans la recherche de traitements et dans l'accompagnement des patients.