Réunis après l'aller-retour du prince héritier à Johannesburg en compagnie du Premier ministre Mariano Rajoy pour l'hommage solennel rendu au défunt Nelson Mandela mardi 10 décembre 2013, Letizia et Felipe d'Espagne refaisaient équipe mercredi 11 décembre, quelques jours après avoir remis ensemble les Prix Nationaux du Sport. Leur équipement du jour : le costume, leu marine pour lui, gris pour elle.
Au palais de la Zarzuela, à Madrid, le couple princier prenait part mercredi à la réunion de fin d'année du comité directeur de la Fondation Prince de Gérone (l'un des titres de l'héritier de la Couronne, président d'honneur de l'organisme). Très studieux, pas seulement dans leur tenue vestimentaire mais aussi dans leur attitude consciencieuse au cours de l'assemblée, le prince Felipe et la princesse Letizia ont pu étudier le bilan de l'année écoulée, valider le budget prévisionnel et envisager avec le président de l'association, Antonio Esteve, et les membres du board les grandes lignes de l'action que l'organisme poursuivra en 2014. Quatre axes majeurs ont à ce titre été déterminés : l'esprit d'entreprise, l'accès à l'emploi des jeunes, l'éducation et la réussite scolaire, ou encore l'orientation et la détection des jeunes talents. Autant de thématiques, cruciales pour l'avenir du pays face à la crise, que le prince et la princesse des Asturies évoquent couramment lors de leurs missions officielles.
Au lendemain de cette séance de travail, la princesse Letizia n'avait pas d'engagement, mais le prince Felipe était à nouveau à pied d'oeuvre, assurant à la fois à l'auditorium Rafael del Pino la présidence de la XVIIe cérémonie des prix CODESPA et la réception au palais de la Zarzuela des représentants permanents aux Nations unies. Le roi Juan Carlos Ier, bien qu'en pleine convalescence après son opération de la hanche, accueillait de son côté le président du Conseil européen Herman Van Rompuy, tandis que son épouse la reine Sofia présentait l'exposition sur "L'héritage espagnol aux Etats-Unis d'Amérique" soutenue par le Google Cultural Institute.