Licencié, Raymond Domenech traîne dans les couloirs de la Fédération, pendant que Duverne déguste !
Publié le 12 septembre 2010 à 22:16
Par Guillaume J.
Raymond Domenech et Robert Duverne, amis depuis 20 ans, mais chacun son après-Knysna... Raymond Domenech et Robert Duverne, amis depuis 20 ans, mais chacun son après-Knysna...© Abaca
La suite après la publicité

Dur, dur pour Fernand Duchaussoy : le président par intérim de la Fédération française de Football aurait aimé gardé à ses côtés Gérard Houllier comme Directeur Technique National mais a dû se résoudre à le voir partir reprendre les rênes d'un club anglais (Aston Villa) ; il aurait aimé être débarrassé à moindres frais de Raymond Domenech, mais doit supporter sa présence incontournable dans les locaux de la Fédé.

C'est en effet ce que révélait, en substance, un croustillant billet du Parisien, samedi. Viré pour fautes graves via une lettre de licenciement adressée vendredi 3 septembre, Raymond Domenech aurait l'intention de contester les griefs retenus pour justifier son éviction sans la moindre indemnité, arguant de leur nullité (et parce qu'il s'estime dans son bon droit, et parce qu'ils concernent ses fonctions de sélectionneur mais que son licenciement s'applique à son poste d'entraîneur salarié de la DTN). La guerre des nerfs commence, et l'ex-sélectionneur chercherait "à narguer les dirigeants" en traînant dans les couloirs de la Fédé, de l'avis de la FFF.

"Il s'investit de plus en plus au sein du syndicat des entraîneurs (Unecatef) dont le siège se trouve dans les locaux de la... FFF, et pourrait bientôt en prendre la présidence", relate Le Parisien, signalant l'amitié qui lie Domenech et Pierre Repellini, ex-intendant des Bleus et vice-président de l'Unecatef. Le quotidien francilien ajoute : "Pour éviter de le croiser tous les matins, la Fédération songe à demander au syndicat de déménager".

Au rayon "les séquelles de Knysna", Le Parisien rapportait également un fait amusant : Robert Duverne, ami de Domenech, ancien préparateur physique de l'OL et des Bleus de 2006 à 2010, a lui aussi payé le prix de la grève au Mondial. On se souvient qu'il avait jeté son chronomètre, de rage, lors de son différend Patrice Evra. A Arles-Avignon, promu qui connaît des débuts difficiles en Ligue 1, il s'est vu offir à son arrivée à Albertville, où le groupe était en stage, un chronomètre par le coach Michel Estevan, tandis que les joueurs refusaient malicieusement de descendre du bus pendant de longues minutes. Amusant. Sauf pour l'intéressé : "J'ai été mondialement connu avec mon jet de chronomètre (...) Je peux tourner cette image en dérision, mais la situation en soi, la grève, ne me fait pas rire. Ça ne se digère pas."

À propos de
Mots clés
People France Foot Sport Clash Scandale Humour
Suivez nous sur Google News
Tendances
Voir tous les people
Sur le même thème
Les articles similaires
Dernières actualités
Dernières news