C'est une lutte qu'elle mène avec force et vigueur. Il y a deux ans, Lorie Pester annonçait aux Français qu'elle était atteinte d'endométriose, une maladie qui l'empêche – entre autres – de tomber enceinte. Invitée sur le plateau l'émission Je t'aime etc, le 16 mars 2020, la chanteuse a expliqué à Daphné Bürki que son état était en perpétuelle évolution. "On ne sait pas trop d'où vient l'endométriose et on ne sait pas la guérir, mais on sait stopper la propagation en nous donnant un traitement hormonal qui arrête les règles, a-t-elle précisé. Ce sont des nodules qui se propagent pendant les règles. Quand on en a un petit peu trop, il faut aller se faire opérer. Ça provoque des douleurs atroces pendant les cycles et les nodules peuvent se propager un peu partout et attaquer d'autres organes. C'est mon cas. On m'a coupé des bouts du tube digestif, des bouts de l'extérieur de l'utérus. J'ai encore des nodules au niveau du diaphragme."
C'est un traitement qui est très lourd
En 2001, elle chantait, espiègle, qu'elle préférait rester Toute seule. Mais les personnalités évoluent avec le temps, en même temps que les désirs, les envies. Lorie a désormais un rêve, celui de devenir maman. C'est pourquoi elle s'est rendue en Espagne afin de faire congeler ses ovocytes... tout en regrettant que la France interdise cette pratique. "Ce n'est pas donné à tout le monde, a-t-elle dénoncé. Ça coûte cher. C'est un traitement qui est très lourd. C'est des piqûres d'hormones quotidiennes pendant douze jours. On envoie des prises de sang, des échographies à la clinique tous les deux ou trois jours et quand ils nous disent que c'est maintenant, il faut y aller. Il y a l'avion, l'hôtel et puis il faut pouvoir laisser son travail, sa vie de famille..."
Je croise les doigts
Si elle a décidé de médiatiser son combat, c'est parce qu'elle espère bien que les choses changent à l'intérieur de nos frontières. Lorie a écrit une lettre ouverte à notre président de la République Emmanuel Macron, a pu rencontrer Agnès Buzyn, l'ancienne ministre de la Santé. Quant à une éventuelle grossesse, la jeune femme de 37 ans attend son heure. "Je continue de me battre. Je fais confiance à la vie, conclut-elle. Je croise les doigts."