Louise Bourgoin, 28 ans, sera à l'affiche de Blanc comme neige, de Christophe Blanc, le 17 mars prochain, et d'Adèle Blanc-Sec, de Luc Besson, le 14 avril. Pour fêter ses deux ans d'existence, le magazine masculin GQ l'a hissée en couverture et Frédéric Beigbeder l'a interviewée, autour d'un déjeuner italien sympathique, durant lequel ils ont... bien trinqué (oui, comprenez qu'ils étaient un peu saoûls) !
Outre les louanges que l'écrivain envoie à la comédienne, qu'il considère comme "la femme idéale 2010", on y découvre une facette inconnue de l'artiste, à savoir qu'elle a une confiance en elle parfois inexistante et qu'elle se remet en question perpétuellement. Revenant sur son expérience de Miss météo au Grand Journal de Canal +, celle qui n'a "pas le sentiment d'être une bimbo, ou de chercher à séduire", déclare : "Ma première année au festival de Cannes a été la pire, car je n'étais jamais prête. Et en plus, les invités changaient tout le temps. Une fois, trois secondes avant que je descende les marches, on me dit : 'L'invité est parti.' La catastrophe ! J'ai bêtement tenu à faire mon sketch en me disant que j'allais trouver une autre chute pendant, mais impossible. Les gens étaient atterrés. Après, j'avais été pleurer dans les loges."
L'animatrice, qui déclarait à Frédéric Beigbeder, chroniqueur à l'époque dans la même émission, après chaque direct "C'est terminé, je démissionne, je pars", explique en revanche que lorsqu'elle incarne un personnage dans un film, elle se sent moins en danger. "A Canal, pendant deux ans, j'ai pris des médicaments parce que j'avais des brûlures d'estomac, j'avais un début d'ulcère.(...) Maintenant, le fait de ne pas être responsable de mes mots, d'être l'outil de l'oeuvre d'un autre, ça me soulage énormément. En plus, on peut refaire les prises, donc je ne suis absolument pas stressée", affirme celle qui se considère comme "une imposture" (elle n'a jamais pris de cours de théâtre, c'est énervant).
Admirée par de nombreuses jeunes femmes - qui aimeraient vivre le conte de fée dont elle est l'héroïne (moi comprise !) - Louise, qui ne fait pas souvent la fête, remet les pendules à l'heure : "Je suis tellement normale, c'est sinistre, je me fatigue. Fabrice Luchini disait tout le temps ça. Je suis un peu trop sérieuse et c'est pénible."
L'actrice, qui n'a pas de plan de carrière, est amie, dans la vie avec Léa Seydoux et n'a jamais souhaité être célèbre (ah non ?). "C'est arrivé par hasard. Je voulais être professeur d'arts plastiques, mais j'ai raté mon Capes", dit celle qui est passionnée d'antiquités et d'art africain.
Belle, intelligente, talentueuse et pleine d'avenir, elle révèle son sex appeal et son côté dominatrice : "Je suis contente d'être grande. Quand je parle assise avec un type et que tout à coup je me lève sur mes hauts talons. Je monte, ça n'en finit pas, et le type se décompose au fur et à mesure que je me déploie, surtout si c'est un nain."
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Laureline Reygner