Après Michaël Youn en Namibie c'est au tour de M. Pokora de dépasser ses limites aux côtés de Mike Horn dans À l'état sauvage sur M6. C'est au Sri Lanka, dans la province de Sabaragamuwa que le chanteur de 31 ans s'est rendu afin de vivre une aventure hors du commun. Une aventure diffusée le 6 février !
J'avais besoin qu'on me tende la main
Par une température moyenne de 30 degrés et un taux d'humidité avoisinant les 100%, il a marché 50 kilomètres en cinq jours et quatre nuits. Un défi de taille réalisé dans la jungle et ponctué d'expériences qui ont toutes été une grande première pour lui : escalader des falaises, descendre des chutes d'eau, dormir dans un arbre à 10 mètres du sol ou encore construire un radeau.
Des épreuves qui ont très vite déstabilisé le coach de The Voice comme nous avons pu le voir, début octobre, lors de la diffusion de l'épisode à la presse. Après seulement 4 kilomètres parcourus, l'artiste qui a passé là-bas "les quatre jours les plus durs" de sa vie a eu la tête qui tournait et la nausée. Un environnement et une faiblesse qui l'ont métamorphosé. "J'ai explosé très rapidement. Je ne me suis pas reconnu, j'étais très déstabilisé les premières 24 heures. (...). Pour la première fois de ma vie, j'avais besoin qu'on me tende la main. Je n'étais pas serein, pas en confiance. Ce sont les pires traits de caractère qui ressortent à ce moment-là car tu as envie d'être désagréable, de tout envoyer paître et de rentrer chez toi tout simplement", explique-t-il.
Un pas après l'autre
L'aventurier et explorateur – il détient le record de la traversée du Groenland en 15 jours et a réussi l'ascension de quatre sommets de plus de 8000 mètres d'altitude sans oxygène – a donc bousculé M. Pokora dans ses retranchements, lui donnant une vraie leçon de vie. "Mike est un préparateur mental de folie. Au moment où il me rentre dedans, tout ce qu'il dit résonne en moi. (...) Avec ce qu'il m'a mis dans la tête, au bout de trois jours, j'étais dix fois plus fort que le premier. Il m'a conditionné d'une façon telle que j'aurais pu affronter n'importe quoi", poursuit-il.
Plusieurs fois dans le film, on entend ainsi M. Pokora répéter la phrase "un pas après l'autre". Une sorte de gimmick qui lui permet de tenir. Qui signifie que chaque avancement, aussi petit soit-il, nous rapproche de notre but et qu'il ne sert à rien de perdre espoir. "Un pas après l'autre, c'est ce que je transmettrai à mes enfants", conclut le chanteur métamorphosé grâce à Mike Horn. Une personne qui restera "très longtemps dans sa vie" et qui fait partie des "rencontres qui changent".
A l'état sauvage avec M. Pokora. Le 6 février à 21h sur M6.