Maïwenn et sa famille, c'est toute une histoire – qui avait notamment servi de toile de fond à un film, Pardonnez-moi. Douze ans plus tard, l'actrice et réalisatrice a toujours autant de rancoeur à l'encontre de sa mère dont elle reparle dans une interview accordée au magazine Numéro. Le journaliste qualifie l'actrice Catherine Belkhodja de stage mom, "ces mères de famille hollywoodiennes peu scrupuleuses, prêtes à tout pour faire de leurs enfants des stars". "C'était le cas", confirme l'intéressée sans détour.
"Il est toujours compliqué pour moi de parler de ma mère, vu qu'elle épluche toutes mes interviews, et que si jamais je vous disais le fond de ma pensée, vous pouvez être sûr que je me prendrais un e-mail très violent de sa part lors de la sortie du magazine, poursuit-elle. Donc je préfère éviter." Et d'ajouter tout de même une petite pique : "Comme vous le savez, il y a récemment eu la déferlante #BalanceTonPorc, mais, dans mon cas, ce serait plutôt #BalanceTaMère."
Durant l'interview, il est notamment question de ses parents, que Maïwenn dépeint avec une certaine bienveillance comme des passionnés et des bosseurs. "Mes parents ont toujours travaillé dans la passion, et c'est une chance d'avoir vu la passion dans le travail", reconnaît la cinéaste qui avait clamé l'an dernier ne plus être en colère contre eux.
La réalisatrice de Polisse et de Mon roi a également évoqué sa propre jeunesse, et sans fard. "Au lycée, je n'étais pas grosse – j'étais même très maigre –, je portais bel et bien un appareil dentaire et j'étais en effet perçue comme étant quelqu'un de très, très laid, détaille l'ex de Luc Besson avec qui elle s'est mariée à l'âge de 16 ans. Je ne correspondais pas aux critères de beauté de l'époque, et, dans la cour de récré, les garçons me fuyaient... même si je sentais que je ne laissais pas les élèves de terminale, plus âgés – voire quelques hommes adultes –, indifférents."
Interview à retrouver en intégralité dans le N°193 de Numéro.