À l'heure où le mercato bat son plein, Marc-Olivier Fogiel, aux commandes du Divan sur France 3 et sur RTL avec On refait le monde, se confie sur son come-back sur le petit écran. C'est au Téléobs que l'animateur s'est livré.
Alors, Marc-O a-t-il oui ou non été démarché ? Il répond : "Je suis réputé pour ne pas me précipiter, poser un certain nombre de conditions au risque de passer pour capricieux." Alors qu'on lui avait proposé des prime time liés à la présidentielle sur France 3, il a préféré rester sur RTL, ce projet nécessitant trop de temps en immersion. La patronne de France 3 voulait également réaliser près de 40 numéros de son émission à succès, Le Divan. Mais l'animateur a préféré en rester à 20 : "Elle m'a entendu. Quand je vous dis que je passe parfois pour une diva !"
Quand je réalise combien je suis accro, je me déteste
Dans Le Divan, il a reçu de nombreuses personnalités du petit écran, parmi lesquelles son ancien rival Thierry Ardisson, mais aussi Cyril Hanouna, super star du paf. Il explique ce qui l'a intéressé chez celui que l'on surnomme désormais Baba : "Hanouna est de son époque. Après, le fait qu'il incarne la marque D8 à ce point interroge... Ce qu'il fait est assez remarquable dans son genre mais si j'étais le patron de la chaîne, je me demanderais comment gérer sa toute-puissance. Pour l'instant, D8 a eu plus à y gagner qu'à y perdre."
Comme son invité, l'animateur de 46 ans, papa épanoui de Mila (5 ans) et Lily (3 ans), reconnaît être accro aux réseaux sociaux, surtout Twitter : "J'y passe un peu trop ma vie. Twitter, c'est même devenu une véritable addiction. En vacances avec mes deux filles, je suis obligé de couper mon portable, pour décrocher. Quand je réalise combien je suis accro, je me déteste."
Son aînée, Mila, a Claire Chazal, sa meilleure amie, pour marraine. Marc-O revient pour l'occasion sur le départ précipité de l'animatrice du 20h de TF1 : "Claire est la marraine de ma fille aînée, on habite la même rue. Une fois le choc passé, je me dis que c'est le meilleur service que Nonce Paolini, ex-patron de TF1, pouvait lui rendre, même si le timing, lui, était injuste." Et d'ajouter : "C'est un préjudice qu'elle a pu monnayer, avec des chiffres qui ne sont pas du tout ceux qui circulent. Mais Claire a pu se repositionner sur un sujet qui la passionne. Finalement, c'est un mal pour un bien."