A quelques semaines désormais de l'union du prince William et de Kate Middleton en l'abbaye de Westminster, où ils seront faits mari et femme au cours d'une cérémonie conduite par le doyen John Robert Hall, l'archévêque de Canterbury Rowan Williams et l'évêque de Londres Richard Chartres (ami proche de William), un nouvel élément qui contribuera à faire entrer cette union dans la légende semble avoir été dévoilé.
Say cheese !
Dans la mêlée des prestataires gratifiés d'une mission conditionnant la réussite de l'événement, on connaît désormais le photographe officiel... et il ne s'agit pas du Péruvien Mario Testino, star mondiale de la photo de mode qui avait été sollicité pour les clichés officiels des fiançailles du couple, annoncées le 16 novembre dernier !
On a toutefois affaire, bien entendu, à un intervenant bien capé : Hugo Burnand, qui oeuvre pour le chic magazine Tatler depuis 1993, serait l'heureux élu, et a notamment déjà immortalisé Michael Jackson, Margaret Thatcher ou encore Victoria Beckham, mais il a également saisi des moments phares de la vie du père du futur marié, le prince Charles ! Burnand, qui a plusieurs fois photographié la reine Elizabeth II et ses petits-fils William et Harry, est en effet l'auteur des photos du mariage intimiste du prince Charles en secondes noces avec Camilla Parker Bowles en avril 2005, de celles des célébrations du 60e anniversaire du prince de Galles en 2008, et a officié en d'autres occasions encore (le travail de Hugo Burnand est à découvrir sur son site officiel, hugofoto.com).
Buckhingham Palace s'est refusé à tout commentaire concernant cette fuite, mais ce choix apparaîtrait à la fois cohérent et pertinent.
Une guest list à près de 2 000 noms...
Le décor, dans l'optique du 29 avril 2011, jour où le prince William et Kate Middleton convoleront dans un lieu mythique qui a vu couronnements et mariages royaux (la reine et le duc d'Edimbourg, Charles et Diana, la princesse Margaret, la princesse Anne, le prince Andrew...), est donc de plus en plus planté. D'autant que la guest list phénoménale de la noce, qui comporte quelque 1 900 noms, a été révélée il y a quelques jours (les 16 et 17 février), en trois parties : 1 300 invités à l'abbaye de Westminster (qui a une capacité d'accueil d'environ 2 000 places) pour la cérémonie programmée à 11 heures, 600 convives pour le déjeuner donné dans la foulée par la reine à Buckingham Palace, et 300 environ pour le dîner organisé par le prince Charles. Les heureux destinataires des faire-part adressés dans des enveloppes marron par Lord Chamberlain sur ordre et au nom de la reine sont en majeure partie des proches du couple (famille et amis). La portion diplomatique de la guest list est également très conséquente, et inclut de nombreux responsables politiques du Commonwealth, des membres du gouvernement, des sommités militaires, des responsables d'association caritatives soutenues par le prince William, etc.
... mais des absents de taille.
Ce sont pourtant les absents de cette copieuse liste, dont était d'emblée exclue la tapageuse Sarah Ferguson, qui font le plus sensation : les couples présidentiels Obama et Sarkozy ne sont pas conviés ! La déception doit être grande du côté de l'Elysée, où Nicolas Sarkozy, que les médias outre-Manche pronostiquaient pourtant invité au mois de décembre, devait bien compter sur cette occasion de continuer à réchauffer les relation franco-britanniques avec l'aide de son atout charme numéro un, son épouse Carla Bruni-Sarkozy, qui avait subjugué lors de la visite d'Etat de mars 2008. Contrairement à son homologue américaine Michelle Obama, qui avait choqué en enfreignant le protocole et en entrant en contact avec la reine Elizabeth II, lui posant la main dans le dos lors d'une visite non officielle en marge d'une réunion du G8. Barack et Michelle Obama seront en revanche attendus en Grande-Bretagne moins d'un mois après le mariage, du 24 au 26 mai, pour la première visite officielle d'un président américain depuis sept ans.
Buckingham Palace ne s'est évidemment pas expliqué sur ces "non-choix", qu'une donnée structurelle peut toutefois en partie expliquer : le prince William n'étant pas l'héritier au trône (son père le prince Charles a la préséance), son mariage n'est pas considéré comme un événement diplomatique, et n'induit donc pas la présence des grands partenaires politiques. Autre raison possible invoquée : la décision pure et simple des mariés et de leur entourage, maîtres dans l'organisation des festivités. William et Kate ont affirmé, après l'annonce de leurs fiançailles, vouloir faire de leur mariage un événement le moins bling-bling possible, et le plus au contact des sujets britanniques et du contexte économique difficile. D'où, notamment, le choix de l'arrivée en voiture plutôt qu'en carrosse de Kate Middleton à l'abbaye de Westminster.
Les Beckham en convives vedettes et modèles !
Une invitation, toutefois, vient contrarier ce projet d'un mariage simple et pas people : celle de Victoria et David Beckham ! Mais comment se passer de ces amis tout à fait BCBG, pour les jeunes mariés ? Le prince William apprécie énormément le footballeur vedette, avec qui il a fait campagne en vain, en 2010, pour l'obtention de la Coupe du Monde 2018 par l'Angleterre, et sa fiancée, Kate, est une fervente fan de la modeuse Victoria Beckham, qui le lui rend bien !
Rappelons enfin que parmi le cercle des intimes de William et Kate se trouvent le prince Harry, ravi d'être le "supporter" (terme désignant le témoin dans les mariages royaux) de son frère aîné, et Philippa Middleton, soeur de Kate, qui sera sa demoiselle d'honneur. Le couple s'est entouré de quatre autres demoiselles d'honneur : Lady Louise Windsor, 7 ans, fille du prince Edward, comte de Wessex ; Margarita Armstrong-Jones, 8 ans, fille du vicomte Linley ; Grace van Cutsem, 3 ans, fille de leur ami Hugh van Cutsem ; Eliza Lopes, 3 ans, petite-fille de Camilla Parker Bowles. Les garçons William Lowther-Pinkerton, 10 ans, fils du secrétaire particulier du prince William, et Tom Pettifer, 8 ans, fils de l'ancienne nounou des princes William et Harry, joueront quant à eux les rôles de pages.