Invitée dans La Parenthèse inattendue de Frédéric Lopez, aux côtés de Patrick Chesnais et Manu Katché, Marie-Claude Pietragalla s'est livrée avec beaucoup d'élégance et de pudeur sur un moment plutôt difficile de sa vie. Très émue dans l'émission de France 2, elle est en effet revenue sur son bras de fer avec le Ballet national de Marseille, dont elle a été directrice il y a quelques années.
"Ça restera malgré tout une incroyable aventure artistique et humaine, c'est là où j'ai rencontré ma moitié et où ma fille est née. Ça reste donc quelque chose de très positif" : c'est ainsi qu'elle a commencé son récit lors d'un succulent dîner. Puis elle est revenue sur ce moment douloureux qu'a été son licenciement du Ballet national de Marseille. "Au bout de cinq, six ans, j'ai senti que dans la ville on voulait se débarrasser de moi. Mais on l'a fait d'une façon très blessante", a-t-elle raconté. Continuant ainsi : "Je viens de perdre mon papa, je l'enterre en Corse et le jour de l'enterrement, ma secrétaire m'appelle et me dit on est en train de voter votre licenciement." A l'époque, 87,5 % des danseurs demandaient la démission de leur directrice artistique.
Elle raconte comment s'est alors déroulée sa démission : "Pour couronner le tout, on m'envoie ma lettre de licenciement, je suis enceinte de quatre mois, le jour de mon anniversaire. Ça m'a appris une chose, c'est que sortie de cette institution, je me suis dit faut que je prenne ma liberté avec Julien (son compagnon, NDLR), construire ma propre structure indépendante. J'ai ouvert les yeux." Un instant d'émotion pour la grande chorégraphe.La jurée de Danse avec les stars a également évoqué l'une de ses plus belles réussites, sa fille de 9 ans. "Lola a exactement l'âge que j'avais lorsque j'ai demandé à entrer à l'Opéra. Comme elle hante les théâtres depuis l'âge de 3 mois, pour elle, la danse est complètement banalisée. Pour tout dire, la technique classique ne l'attire pas spécialement. (...) Sa naissance nous a donné l'envie de nous éloigner un peu de Paris. Même si j'adore Paris, cette ville est devenue tellement stressante", a-t-elle déclaré.
Dans une semaine, place à Chantal Ladesou, Noémie Lenoir et Yves Duteil.
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