Marina Foïs lors des César le 24 février 2012© BestImage
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Avec sa prestation dans Polisse, qui lui a valu une nomination comme meilleure actrice aux César, Marina Foïs n'en finit plus de montrer qu'elle est aussi talentueuse dans le registre comique que dramatique. Femme-flic torturée pour la caméra de Maïwenn, elle revient sur les écrans dans Maman pour jouer une femme qui kidnappe avec sa soeur (Mathilde Seigner) leur propre mère (Josiane Balasko). Leur objectif : l'obliger à les aimer. Un personnage troublant sur lequel elle revient pour Version Femina, supplément du Journal du dimanche et l'actrice se laisse aller à quelques réflexions sur son métier, le cinéma et la famille.
Dans Maman, d'Alexandra Leclère, Marina Foïs se retrouve dans la peau d'une femme qui cherche désespérément l'affection de sa mère qu'elle n'a jamais eue, et qui a provoqué tant de blessures. Qu'en est-il de ses véritables relations familliales ? "J'ai de très bonnes relations avec mes soeurs et mes parents, mais je les aime pour ce qu'ils sont et non pour nos liens de sang. Je ne me sens aucune obligation envers eux et ils ne m'en imposent pas. Et pourtant, je suis issue d'une famille italienne et juive !" Avec ce franc-parler déroutant mais qu'elle manie si bien, l'ex-Robin des bois aborde également son statut de mère de deux fils, Lazare et Georges, 7 et 3 ans, qu'elle a eu avec le réalisateur Eric Lartigau : "La filiation est pour moi une idée très abstraite. Mais comme la plupart des mères, je fais ce que je peux."
Marina Foïs n'en dira pas plus de sa vie privée, sachant "esquiver les questions personnelles de façon à protéger" son intimité. Devant la caméra, elle se donne à fond : "Me mettre nue au sens propre comme au figuré m'est égal." Enfin, elle se ravit des réussites de La guerre est déclaré, L'Exercice de l'Etat et Polisse, "des films où les metteurs en scène ont une grande liberté", mais glisse son mécontentement : "Penser que Xavier Beauvois et Jacques Audiard sont les rares cinéastes autorisés à choisir comme têtes d'affiche des acteurs inconnus ou que l'on a besoin de stars de cinéma pour monter des pièces au théâtre, ça me fiche le cafard."
Maman, au cinéma le 9 mai
Dans Maman, d'Alexandra Leclère, Marina Foïs se retrouve dans la peau d'une femme qui cherche désespérément l'affection de sa mère qu'elle n'a jamais eue, et qui a provoqué tant de blessures. Qu'en est-il de ses véritables relations familliales ? "J'ai de très bonnes relations avec mes soeurs et mes parents, mais je les aime pour ce qu'ils sont et non pour nos liens de sang. Je ne me sens aucune obligation envers eux et ils ne m'en imposent pas. Et pourtant, je suis issue d'une famille italienne et juive !" Avec ce franc-parler déroutant mais qu'elle manie si bien, l'ex-Robin des bois aborde également son statut de mère de deux fils, Lazare et Georges, 7 et 3 ans, qu'elle a eu avec le réalisateur Eric Lartigau : "La filiation est pour moi une idée très abstraite. Mais comme la plupart des mères, je fais ce que je peux."
Marina Foïs n'en dira pas plus de sa vie privée, sachant "esquiver les questions personnelles de façon à protéger" son intimité. Devant la caméra, elle se donne à fond : "Me mettre nue au sens propre comme au figuré m'est égal." Enfin, elle se ravit des réussites de La guerre est déclaré, L'Exercice de l'Etat et Polisse, "des films où les metteurs en scène ont une grande liberté", mais glisse son mécontentement : "Penser que Xavier Beauvois et Jacques Audiard sont les rares cinéastes autorisés à choisir comme têtes d'affiche des acteurs inconnus ou que l'on a besoin de stars de cinéma pour monter des pièces au théâtre, ça me fiche le cafard."
Maman, au cinéma le 9 mai