"Ce que Meghan veut, Meghan l'aura" : à l'origine simple rumeur, les mots que le prince Harry aurait jetés avec véhémence à son personnel lors des préparatifs de son mariage avec Meghan Markle ont une fâcheuse tendance à résonner, à mesure que d'autres récits portant sur les exigences élevées de la duchesse de Sussex surgissent. Il n'y a pas de fumée sans feu, dit l'adage...
Après le refus de la reine Elizabeth II de lui octroyer pour ses noces le diadème qu'elle convoitait, réservé par la monarque pour sa petite-fille la princesse Eugenie qui allait se marier cinq mois plus tard elle aussi à Windsor, la duchesse Meghan se serait vu opposer une autre fin de non-recevoir pour le grand jour : elle voulait du désodorisant dans la chapelle Saint-George ! Rebecca English, la reporter chevronnée du Daily Mail concernant la famille royale britannique, rapporte de manière stupéfiante et d'après "des sources royales très bien placées" que l'ex-actrice américaine avait un problème avec "l'odeur de renfermé" de la chapelle du XVe siècle où le prince Harry et elle ont été unis, le 19 mai 2018, par l'archevêque de Canterbury Justin Welby au cours d'un office conduit par le doyen de Windsor David Conner. Aussi avait-elle demandé à ce que du désodorisant y soit vaporisé avant l'arrivée des invités de la noce.
Une requête extravagante émanant "du bureau même de Meghan Markle" au palais de Kensington qui, si elle est véridique, n'a pas trouvé grâce auprès des décisionnaires : les mêmes sources de la journaliste britannique révèlent que Buckingham Palace s'est indigné et a refusé l'utilisation d'atomiseur dans la chapelle qui est un lieu de recueillement régulier de Sa Majesté comme elle le fut pour ses prédécesseurs pendant cinq siècles, observant que "si c'est suffisamment bien pour eux, alors ce devrait être suffisamment bien pour elle". Il aurait même fallu que le personnel du palais de Buckingham monte au créneau pour faire bien comprendre à ses homologues de Kensington qu'une telle demande n'était vraiment pas convenable... Pour qu'on comprenne bien : le prince Harry et sa compagne ont organisé eux-mêmes leur mariage avec une équipe intégrée, mais tout ce qui relève de l'utilisation de la chapelle Saint-George à Windsor, avec l'aimable autorisation de la reine Elizabeth II, demeurait du ressort de la monarque, via le bureau du Lord Chamberlain.
"Apparemment, résume l'une des sources de Rebecca English, Meghan n'aimait pas l'odeur de la chapelle, qui, comme on peut s'y attendre, sent un peu le renfermé. Ce n'est pas désagréable, cela dit. Cela sent tout simplement ce que sentent les vieux bâtiments. Ce à quoi la famille royale est tout particulièrement habituée. Meghan voulait que des membres du personnel se baladent avec ces atomiseurs, comme des pulvérisateurs, et aspergent la chapelle de parfum avant que tout le monde arrive. Buckingham s'y est opposé et a expliqué à son bureau, poliment mais fermement, que c'était la chapelle de la reine et que c'était tout simplement inconvenant. Je ne pense pas que cela ait été refusé par crainte de dommages sur la chapelle. C'était juste une question de principe. C'est un lieu qui a accueilli des mariages et des funérailles de la famille royale, et qui contient même un caveau royal. Je ne crois pas qu'une demande d'une telle nature ait jamais été faite auparavant."
Au final, l'épisode n'aurait pas le moins du monde affecté les relations entre les équipes de Buckingham et de Kensington, au-delà de la simple surprise face à cette demande jugée "un peu ridicule et exagérée". Mais il y a fort à parier que l'image de la duchesse de Sussex pourrait, elle, pâtir de la multiplication de ce genre d'anecdotes peu flatteuses, alors qu'elle se prépare avec Harry à quitter Londres pour emménager à Frogmore Cottage - à Windsor, justement. Déjà épinglée pour son attitude supposément despotique suite à la démission soudaine d'une proche collaboratrice aguerrie, ciblée également quant aux légères tensions qui couveraient avec le duc et la duchesse de Cambridge, Meghan, qui jouit pour le moment d'un grand capital sympathie encore accru par sa grossesse, pourrait finir par ne plus être en odeur de sainteté...