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Le chorégraphe des stars Wade Robson est de retour avec de nouvelles accusations contre le défunt roi de la pop, Michael Jackson. Trois ans après avoir porté plainte pour abus sexuels contre le défunt chanteur, il porte cette fois plainte contre les sociétés de production MJJ Productions et MJJ Ventures. Le jeune homme de 34 ans dénonce "l'opération de sévices sexuels la plus sophistiquée" de l'histoire dont il se dit malheureusement victime.
Une prise de conscience tardive, mais qu'il espère salutaire. "Il s'est rendu compte de la situation après la naissance de son premier enfant. Il y a beaucoup de choses qui sont remontées en lui. Il a réalisé que ce n'était pas une attitude normale ni bienveillante - le genre de choses que le monde ne peut pas comprendre. Si c'était mon enfant, je ne laisserai pas passer ce genre de pratique. C'est un cas d'abus sexuel. Il est allé voir un psy", a confié son avocat Vince Finaldi au magazine People, précisant que son client avait ouvert les yeux après être lui-même devenu papa d'un petit Koa, aujourd'hui âgé de 5 ans et demi.
Si sa première plainte n'a pas abouti, il espère que viser deux entreprises de l'industrie du divertissement fera changer les lignes. "Il est résolu à prouver qu'en réalité Michael Jackson se servait de ses sociétés de production comme d'entreprises de proxénétisme. Incontestablement, c'était la seconde raison d'être de ses compagnies dont il se servait pour payer les cadeaux aux enfants et à leurs familles, leurs séjours, les billets d'avions et les hôtels pour qu'ils puissent les emmener avec lui à ses concerts et employer certains de ces enfants comme 'danseurs'. Mais ils les mettaient aussi dans sa chambre avec lui pour dormir la nuit et abusait sexuellement de certains. Aucune pratique de ce genre n'est normale pour une entreprise de divertissement supposée produire de la musique", a ajouté son avocat qui assure que son client veut savoir comment une telle horreur a pu subsister afin que cela ne se reproduise plus à l'avenir.
"Comme tout survivant, il a des jours avec et des jours sans. On avance difficilement avec ce genre de bagages, il suit toujours sa thérapie. Il travaille en profondeur afin de n'être plus une victime mais un survivant. C'est très difficile, c'est le travail d'une vie", a-t-il conclu. Le procès se tiendra au mois de mars de l'année prochaine.
Coline Chavaroche