Avec ses oreilles en chou-fleur, sa boule à zéro, son cou de séquoia géant, ses dents de travers et son nez buriné qui part dans tous les sens, Mike Tindall ne peut renier son physique très typique de rugbyman. Des traits qui n'ont jamais altéré en rien la bonhomie naturelle de ce beau bébé de 36 ans et un peu plus de 100 kilos, qui a pris sa retraite à l'été 2014 et porta 75 fois le maillot de l'équipe nationale d'Angleterre. Epoux depuis juillet 2011 de Zara Phillips, petite-fille de la reine Elizabeth II, et papa d'une petite Mia âgée d'un an et demi, il vient, contre toute attente, de révéler qu'il est prêt à abandonner sa plus flagrante caractéristique physique...
Franchement, regardez mon nez, qui peut lui en vouloir ?
Ça se voit comme le nez au milieu de la figure : le nez de Mike Tindall a souffert. Une première fracture dès l'enfance, résultat d'un malencontreux accident d'auto-tamponneuse à l'âge de 5 ans, puis de multiples impacts impitoyables sur les terrains de rugby ont donné à l'appendice nasal du gaillard son aspect actuel, difficile à décrire tant l'ensemble s'avère biscornu. Une sorte de "carte en relief des Pennines" (chaîne montagneuse qui traverse verticalement le centre de l'Angleterre), en rigolent d'aucuns. L'oeuvre d'au moins huit fractures, estimait en 2011 The Telegraph. Cette année-là, quelques semaines avant son mariage royal avec Zara Phillips, sa belle-mère en puissance, la princesse Anne (accessoirement marraine de la Fédération écossaise de rugby et pas du genre chochotte), avait bien tenté de l'inciter à se faire opérer pour redresser tout ce bazar, en vain. "C'était une remarque sur le ton de la plaisanterie. Franchement, regardez mon nez, qui peut lui en vouloir ? Elle s'inquiète un peu de ce que cela va donner sur les photos de mariage", l'avait alors gentiment défendue son presque gendre face aux critiques fustigeant sa requête, tout en demeurant ferme sur son refus de passer sous le bistouri.
D'une, cela n'aurait pas été réellement opportun tant qu'il continuait de jouer au rugby ; de deux, peu lui importait ce détail esthétique, en comparaison des blessures autrement graves (poumon perforé, foie éclaté) ; et de trois, la dernière fois qu'on avait touché à son nez, cela n'avait guère été un succès, comme il le relatait alors : "On m'avait mis deux plaques de métal dans le nez pour le maintenir droit. Au match suivant, je jouais avec Gloucester [club où il a fini sa carrière, comme entraîneur-joueur, NDLR] contre Northampton et un de leurs joueurs a fait un plaquage haut. Il a appuyé avec ses pouces sur mon nez, et crac ! Les plaques de métal ont jailli sur la pelouse. J'ai pas trop envie de le refaire."
Je vais être obligé de me faire opérer...
Quatre ans plus tard, à présent qu'il profite de sa retraite sportive pour voir sa fille grandir et participer à divers défis télévisés (après avoir été finaliste de The Jump, une compétition entre personnalités dans le cadre de plusieurs disciplines des sports d'hiver, il participait plutôt cette année au programme de survie Bear Grylls: Mission Survive, durant douze jours dans la jungle d'Amérique centrale), Mike Tindall semble avoir changé d'avis sur la question. Mais pas de point de vue : ce sont des raisons médicales, non pas esthétiques, qui vont sans doute le contraindre à passer sur le billard. "Je n'ai pas vraiment envie de le faire réparer, mais apparemment je risque d'être obligé, parce qu'en vérité, je n'arrive pas très bien à respirer", a-t-il révélé cette semaine dans un entretien avec le Daily Mirror. "En fait, je crois que c'est un peu comparable aux carlins", poursuit-il, faisant référence à ces adorables petits chiens, très populaires outre-Manche, réputés pour les problèmes respiratoires liés à leur gueule écrasée.
L'ex-rugbyman a même tellement peur qu'on le soupçonne de coquetterie, du fait de sa nouvelle médiatisation, qu'il ajoute : "Le problème, c'est que si je me fais opérer, est-ce que les gens ne vont pas dire que je ne l'ai fait que parce que je passe dans des émissions télé maintenant ? Parce que ce n'est absolument pas pour ça !" En réalité, cela fait un moment que Mike Tindall connaît des difficultés à respirer et n'y parvient presque que par la bouche, en raison de ses narines abîmées. Et ronfle bruyamment, accessoirement.
Si je suis romantique ? Par moments...
S'il subit une septo-rhinoplastie, la vie de Mike Tindall pourrait bien changer radicalement. Sa déviation à 45° en plein milieu du visage lui assure un taux de notoriété hyper élevé ! "Selon où l'on va, avec Zara, c'est en fait encore pire pour moi, pour ce qui est de se faire repérer, à cause du nez", explique-t-il en évoquant la difficulté de passer inaperçu quand ils sortent ensemble. Mike et Zara, qu'on voyait en famille le week-end dernier au Festival of Eventing à Gatcombe Park, où ils vivent, ont fêté le mois dernier leur quatrième anniversaire de mariage. Laissant Mia, qui n'a heureusement pas le nez de son papa, à leurs proches, ils sont allés passer quelques jours en amoureux en Irlande. "Est-ce que je suis romantique ?, s'interroge-t-il à l'invitation du Daily Mirror. Par moments, oui, mais je dois me comporter en véritable gentleman et admettre que c'est elle la plus romantique, de nous deux."