Alors que la Coupe du Monde de rugby débute aujourd'hui vendredi 9 septembre en Nouvelle-Zélande, le joueur français le plus emblématique ne participera pas à la magnifique fête organisée par les Néo-Zélandais.
Mais Sébastien Chabal risque d'être bien plus présent en cette période de tournoi international que l'un de ses doux petits surnoms, sera présent tous azimuts dans les médias. Orange Sport, TF1 et RMC ont en effet réussi à s'attacher les services du troisième ligne du Métro Racing. Sur Orange Sport, il animera chqaue mardi soir les Grands Formats du Sport consacrés au rugby. RMC le verra participer à l'émission du Moscato Show les lundis et mercredis soir. Quant à TF1, la première chaîne aura la chance de voir l'international tricolore intervenir dans le magazine de la Coupe du Monde tous les matins avec son entraîneur Pierre Berbizier : "C'est comme si on était à la maison et qu'on discutait à bâtons rompus. On pourra se bagarrer, se chamailler", confie-t-il ainsi à l'Équipe.
Ce début de Coupe du Monde était donc l'occasion pour TV Magazine de partir à la rencontre du colosse, qui a fait "une croix sur cette coupe du monde depuis presque trois mois." Mais pas de rancoeur chez le joueur de 33 ans, qui considère cette décision comme "un choix du sélectionneur avant tout. Il (Marc Liévremont, ndlr) a pensé que le groupe vivrait mieux et serait plus performant sans moi, que je n'avais plus ma place parmi les 30 joueurs. C'est la loi du sport."
Sébastien Chabal paie-t-il ses déclarations tapageuses sur l'arbitrage et les pages controversées de sa biographie ? "Je pense que c'est un tout. Mon livre, le fait de ne pas avoir été très performant pendant le tournoi des VI Nations et des jeunes joueurs de talent qui arrivent", tente d'expliquer celui dont l'image est très prisée des annonceurs... Et s'il reconnaît qu'il aura la chair de poule lorsque le XV de France foulera les pelouses, le consultant n'hésitera pas à critiquer ses anciens partenaires "si la critique est logique et fondée". Il nuance cependant et affirme qu'il ne sera "pas là pour casser du sucre sur le dos de mes anciens copains ou du staff".
L'international aux 62 capes apportera donc son expérience du vestiaire et de la vie en groupe : "Je suis en contacts assez réguliers avec pas mal de joueurs. Je pourrais dire des choses sur la vie de ce groupe (...) Je pourrais dire ce que je ressens et ce que je vois."