Sublimée par Dolce & Gabbana, Monica Bellucci a fait son petit effet lors du MET Gala auquel ont assisté pêle-mêle Beyoncé, Kim Kardashian, Charlize Theron ou encore Sarah Jessica Parker. Sans faire dans l'esbroufe ou le spectaculaire, fidèle à ses habitudes, la très glamour star italienne a imposé sa classe, dans la peau d'une égérie assurément vampirique.
Arborant une robe rouge doublée d'une cape de la même couleur, Monica Bellucci ressemblait à une envoûtante version féminine de Dracula. L'icône italienne, qui vient de signer pour le film Ville-Marie de Guy Édoin et sera à Cannes pour défendre en compétition Les Merveilleuses, posait aux côtés de l'élégant Roberto Bolle, un danseur classique italien qui a notamment déjà posé pour le Vanity Fair italien. Ce dernier n'avait pas à rougir au bras de sa compatriote, portant des chaussures cloutées et des gants bijoutés et scintillants que Karl Lagerfeld ne renierait pas.
Non loin de l'égérie de Dolce & Gabbana, le styliste italien Domenico Dolce (55 ans) masquait le malaise et le mauvais parfum de scandale judiciaire au bras de Kate Upton. Le complice de Stefano Gabbana (51 ans) était présent au MET Ball alors qu'une condamnation venait de tomber en Italie. Dolce et Gabbana ont été condamnés par la cour d'appel de Milan à 18 mois de prison pour une fraude fiscale estimée à 200 millions d'euros. En première instance, en juin 2013, les deux créateurs de la marque de vêtements et d'accessoires de luxe Dolce & Gabbana, d'origine sicilienne, avaient été condamnés à un an et huit mois de prison pour une fraude fiscale estimée à près de 1 milliard d'euros. "Nous déposerons sans aucun doute un recours en cassation", a immédiatement réagi l'avocat des créateurs, Me Massimo Dinoia, s'avouant "sans voix, totalement pantois".