En août 2012, son ancien compagnon Jean-Luc Delarue et père de son fils Jean (7 ans), succombait à un cancer de l'estomac. Depuis, Elisabeth Bost livre une bataille judiciaire sans merci dans une guerre l'opposant notamment à Anissa, la veuve du célèbre animateur. Une guerre liée à de tristes querelles d'héritage sur laquelle la journaliste de 34 ans revient longuement pour la première fois dans un entretien au magazine Paris Match.
Plus d'un an après la mort de Jean-Luc Delarue, Elisabeth Bost a en effet décidé de parler. Lever le voile sur une situation pour le moins rocambolesque : voilà le but de la pétillante blonde, restée plutôt discrète depuis les nombreuses affaires qui ont émaillé son quotidien ces derniers mois. Succession, héritage, testament et poursuites judiciaires... pour Paris Match, Elisabeth Bost met tout sur la table et évoque sans détour le bras de fer monstre dans lequel elle est embarquée depuis le décès de feu l'animateur.
Et si la belle trentenaire cherche à expliquer sa vérité, c'est avant tout pour le bien de son fils, Jean, pour qui elle se bat sans relâche. "Ce combat, c'est pour lui. [...] Je revendique le droit de pouvoir poursuivre l'éducation de mon fils avec les moyens dont nous étions convenus avec son père, confie-t-elle à la publication. C'est pour cela que je demande le maintien de la pension versée de son vivant, bien que cela m'ait été refusé puisque, à la surprise générale, les comptes de Jean-Luc étaient vides au moment de son décès."
Selon les volontés de Jean-Luc Delarue comme établies dans son fameux testament (qui a fait tant de bruit et dont certains passages ont été dévoilés), son assistant Arnaud Gachy a été désigné, quelque temps après sa mort, comme administrateur des biens légués jusqu'à la majorité ou l'émancipation du petit Jean. Mais Elisabeth Bost (soutenue depuis le début par Jean-Claude Delarue, le père de Jean-Luc), totalement écartée de la gestion de l'héritage de son fils mineur, déplore aujourd'hui le manque d'investissement du bras droit de son ex qui, selon ses confidences, n'était en réalité pas un ami de la famille. "Jean-Luc voulait que son fils reçoive la meilleure éducation possible, pourtant celui qu'il a désigné ne se soucie même pas de savoir dans quel établissement Jean est scolarisé. Personne ne semble s'inquiéter de quoi et comment nous vivons", livre-t-elle. Elle déplore que depuis la mort de Jean-Luc, Arnaud Gachy n'ait jamais tenté de prendre des nouvelles de Jean.
D'autant que côté héritage, Elisabeth Bost assure que ses demandes concernant le patrimoine de son ancien compagnon (fondateur de la société de production Réservoir Prod) ont été étrangement écartées : "Comme le climat était tendu, j'ai demandé uniquement des souvenirs sans valeur. [...] Jean voulait des photos de Jean-Luc et lui, mais on lui a fait savoir que les albums qui se trouvaient chez son père avaient tous disparu et que le stylo que JLD avait toujours sur lui (que l'enfant avait réclamé), faisait partie du legs d'Anissa Delarue." Elle explique que si elle a accepté ce testament, c'était pour ne pas bloquer une éventuelle vente de Réservoir Prod, que cela aurait été contraire aux intérêts de Jean.
Ajoutés à cela, d'innombrables recours à la justice. En décembre 2012, l'animatrice portait plainte contre la parution des sulfureux Carnets secrets posthumes de Jean-Luc Delarue pour atteinte à la vie privée et récemment, elle menait une fronde pour diffamation - procédure annulée par le tribunal correctionnel de Nanterre début novembre.
Et cela n'est pas fini puisque la chroniqueuse du Grand 8 a également porté plainte contre X pour "faux", "usurpation d'identité" et "violence psychologique". La jeune maman assure en effet avoir reçu des mails "d'insultes incohérents" au moment de la mort de Jean-Luc Delarue - envoyés supposément par ce dernier. En fait, ces mails ont été envoyés, quelques heures après la mort du père de son fils... Troublant. "Plus tard, lorsque je me suis rendue pour la première fois chez le juge de tutelle, [...] j'ai reçu d'autres messages menaçants avec, en pièce jointe, des montages pornographiques." Aujourd'hui, malgré les poursuites à répétition, Elisabeth Bost ne compte pas baisser les bras mais n'aspire qu'à une chose : pouvoir élever son fils sereinement. "Il faudrait qu'on se taise afin de le laisser grandir paisiblement. [Je veux] pouvoir élever mon fils paisiblement", conclut-elle.
Retrouvez l'intégralité de l'interview d'Elisabeth Bost dans le magazine "Paris Match", actuellement en kiosques.