Le monde du football est habitué aux scandales en tout genre et presque chaque semaine une nouvelle affaire éclate et la France n'est clairement pas épargnée. Actuellement, le champion du monde Benjamin Mendy fait face à de multiples accusations pour viols de la part de plusieurs femmes et son procès très médiatisé se déroule en Angleterre. Dans le même temps, la star des Bleus Paul Pogba est au coeur d'une sombre affaire d'extorsion qui implique son grand frère Mathias et les deux hommes se font la guerre depuis plusieurs semaines. Il y a quelques heures, c'est également le dossier de l'agression de Kheira Hamraoui qui a été relancé, mais le dernier scandale en date nous vient cette fois-ci d'Espagne et concerne l'un des plus hauts dirigeants du football espagnol, Luis Rubiales.
D'après les informations du très sérieux quotidien El Mundo, celui qui occupe actuellement le poste de président de la fédération espagnole de football (RFEF) est accusé de faits très graves. C'est son propre oncle, Juan Rubiales, qui a été chef de cabinet au sein de la RFEF avant d'être licencié en juillet dernier, qui a parlé au parquet anti-corruption à propos des agissements supposés de Luis Rubiales. Selon le média espagnol, l'oncle du président aurait dénoncé les agissements de son neveu, qui aurait utilisé l'argent de sa fédération pour organiser des orgies.
Début 2020, lors d'une fête dans un chalet privé dans la province de Grenade, Luis Rubiales aurait ainsi fait venir des femmes contre rémunération. "La location de cette maison était uniquement pour le plaisir de lui et de son équipe la plus directe, en payant les dépenses avec les cartes d'entreprise de la RFEF elle-même. A cette fête, un groupe de huit ou dix jeunes filles a été invité", a-t-il raconté. En plus de ça, Luis Rubiales aurait également utilisé l'argent de RFEF pour aider son père financièrement. "Il faut trouver quelque chose pour que l'argent sorte de la RFEF", aurait-il lancé à son oncle.
Les accusations ne s'arrêtent pas là et d'après la publication, Luis Rubiales aurait également fait appel à un détective privé, payé avec l'argent de sa fédération, pour enquêter sur le président du syndicat des footballeurs espagnols.
La RFEF a rapidement réagi à ces accusations, en affirmant que tout ceci était faux. "Ni à cette date ni à aucune autre, un seul euro n'a été consacré à des questions qui ne sont pas propres à l'activité fédérative", affirme la fédération.