Actuellement en pleine promotion de Black City Parade, le nouvel album d'Indochine, Nicola Sirkis multiplie les interviews. Et comme il l'a récemment prouvé sur le mariage pour tous ou encore l'affaire Depardieu, le chanteur n'a rien perdu de son franc-parler. Rédacteur en chef d'un jour pour le quotidien gratuit Metro, l'artiste en a fait une nouvelle démonstration en égratignant sévèrement l'un des télé-crochets événement du moment, The Voice, qu'il a découvert grâce à sa fille. "J'ai la sensation que le public a envie de voir des candidats se faire juger, de se faire expédier et éliminer. Il y un petit côté pervers", regrette-t-il dans le journal, lundi 11 février.
Pas vraiment fan du concept de The Voice, Nicola Sirkis l'est encore moins du jury, ne comprenant pas toujours sa "légitimité". Le chanteur d'Indochine s'en prend même violemment à Louis Bertignac : "C'est pas The Voice, c'est the Noise !", lâche-t-il à propos de l'ex-guitariste de Téléphone. "Je vois que beaucoup de jeunes ont envie de chanter et qu'on leur coupe l'herbe sous le pied. Pour eux, c'est la chance de leur vie et on les envoie balader. C'est plus un spectacle qu'autre chose. Si je voulais me lancer dans la musique aujourd'hui, je ne ferais pas ça", décripte le leader d'Indochine.
Après The Voice, Nicola Sirkis tacle sévèrement la Nouvelle Star. "Quand je vois Sinclair donner son avis dans le jury, je suis déçu. Qu'il écrive d'abord des bonnes chansons", égratigne-t-il, avant de s'en prendre aux autres membres du jury "violents et dégueulasses". "Les candidats sont vraiment meilleurs qu'eux, surtout Sophie-Tith ou Julie, qui s'est fait dégommer l'autre jour", ajoute Nicolas Sirkis. Ce dernier confie avoir refusé d'être juré dans le télé-crochet de D8 "parce que je n'arrive de rien et que je ne sais rien faire." Pas sûr que la chaîne lui propose à nouveau...