Suite de notre entretien avec l'intronisé comédien Nicolas Bedos à l'occasion de son premier véritable rôle au cinéma dans la comédie romantique Amour & Turbulences. Après ses confidences autour d'un personnage qui finalement lui ressemble plus qu'il n'y pensait, Nicolas Bedos évoque avec PurePeople son travail au côté de Ludivine Sagnier et son expérience sur le tournage.
"Finalement, j'étais un peu la diva angoissée des deux", lâche-t-il sans détour. Ce qui est amusant avec Nicolas Bedos, c'est qu'en dehors des écrans, on découvre un tout autre personnage. Plus intime mais aussi plus proche de son interlocuteur avec qui il échange en toute simplicité. Amour & Turbulences, c'est selon l'intéressé "un bonheur de tourner avec Ludivine Sagnier", sa délicieuse partenaire à l'écran. "J'suis un peu dans la merde", ironise-t-il, "parce que les gens n'ont pas pour habitude que je dise du bien d'eux... mais voilà, le réalisateur [Alexandre Castagnetti, NDLR] est devenu un ami, Ludivine une vraie copine."
A dire vrai, Ludivine Sagnier était bien plus qu'une actrice dans sa plus simple définition. "Elle m'a complétement materné, avoue-t-il. Sans Ludivine, je ne sais pas si je suis bon là, mais j'aurais été pire." Selon le comédien et humoriste fils de Guy Bedos, Ludivine Sagnier "a compris que derrière (ses) grands airs", il y avait "un garçon flippé". Il évoque alors une mère de famille – Ludivine a deux filles, Bonnie et Ly Lan – "beaucoup plus installée" qu'il ne l'est lui "l'éternel célibataire [...] qui passe son temps à fumer des clopes et à gamberger". Son assise, sa connaissance des conditions de tournage ont été "la clé" de l'acteur qui se laisse alors dire : "Elle a été ma marraine... heureusement qu'il y avait quelqu'un de solide pour m'attraper, me prendre dans ses bras."
Une grande famille qui a permis à Nicolas Bedos d'atténuer ses peurs, lui qui confie avoir "toujours envie de bien faire" et la "peur de se planter" constamment à ses côtés. Pour autant, il a pris son courage à deux mains, de l'écriture du scénario jusqu'aux scènes les plus complexes, comme celles de nu pour lesquelles il a fait "six mois de gonflette". "J'avais envie d'aller au bout de ce bellâtre soucieux de son apparence physique", dit-il. Il ne vous reste plus qu'à apprécier l'effort sur grand écran, dès le 3 avril !
Christopher Ramoné