Nikos Aliagas, très exposé sur TF1 - il coanime 50 min Inside, présente The Voice et C'est Canteloup - dévoile peu sa vie privée. Invité le 7 février sur le plateau de C à vous sur France 5, le célèbre présentateur a, bien sûr, évoqué son travail dans le télé-crochet de TF1, mais aussi son addiction à Twitter, qui lui vaut quelques scènes de ménage !
Avec plus 522 000 followers sur Twitter, Nikos Aliagas est un des hommes de télé les plus suivis sur le réseau social. S'il reconnaît que Twitter peut être une porte ouverte à tout et explique qu'il a déjà été victime de racisme - "On m'a régulièrement traité de sale Grec, de voleur et on m'a dit de rentrer dans ton pays" - le réseau social lui permet surtout de travailler autrement. "Le rapport est interactif [...], je suis en direct et quand je vois les réactions de certains sur The Voice, je peux interpeller un coach", raconte-t-il.
Seul hic, rester connecté lui prend beaucoup, beaucoup de temps. "Je gère mon compte moi-même sauf quand je suis en train de travailler. Là, j'ai ma soeur à coté de moi et je lui dis : 'Mets ça, réponds ça". Un comportement pas franchement apprécié par sa compagne Tina Grigoriou - qui a donné naissance à leur premier enfant, Agathe, en novembre 2012 - et sa maman. "Je me fais engueuler par ma femme régulièrement, ma mère me dit : 'Arrête avec ton truc, c'est la drogue, c'est le diable, Internet c'est le diable'", cite-t-il en imitant sa maman avec l'accent du pays.
Venu tout de même pour parler travail, Nikos a un mot pour un des jurés de The Voice 3, Mika, qu'il décrit comme "une machine de guerre". "Quand il arrive, il fait un peu l'ingénu, le faux naïf et une fois qu'il est lancé, c'est un petit démon", a-t-il raconté.Anne-Sophie Lapix lui a également fait une belle surprise : les images de son casting pour l'émission Union Libre, présentée par Christine Bravo et diffusée de 1998 à 2002 sur France 2. Une vidéo qu'il n'avait jamais vue. "Ca me fait drôle de voir ce gamin qui est un peu joufflu", a-t-il réagi avant d'expliquer l'ironie de cette ancienne situation : "J'ai beaucoup hésité à passer le casting. La veille, je faisais le 20h à Athènes. J'avais dit à Christine Bravo : 'Je suis journaliste, jamais tu ne me verras animer des trucs à la con.' Au bout de six mois je dansais en slip sur le table avec Anthony Kavanagh." Un revirement de carrière qu'il ne regrette évidemment pas.
Sarah Rahimipour