Dans un entretien accordé au magazine Gala, Nikos Aliagas est revenu en détail sur ses origines grecques et notamment sur ses souvenirs d'enfance. "Chaque été, on partait en voiture à Missolonghi, d'où mes parents ainsi que mes grands-parents sont originaires" a-t-il raconté, avant de préciser qu'il a perdu son grand-père paternel à l'âge de 18 ans et sa grand mère "Maria" quatre ans plus tôt. "Nous allions dans leur maison à Stamna, que nous avons d'ailleurs conservée en l'état. J'y séjourne quelques jours par an avec mon épouse et mes enfants" a-t-il confié. Un lieu chargé d'histoire et très rustique, loin des artifices et du confort qu'il connaît en France.
"Les toilettes sont dans le jardin. Au rez-de-chaussée, il y a une cuisine en pierre très sombre avec des trous dans le mur, comme des meurtrières, parce que cette maison date de la fin du XIIIe siècle, époque des combats contre les Turcs. Un autre monde. Il y a à peine l'électricité, pas de téléphone, pas de télé, rien" a-t-il détaillé, avant de saluer le courage de ses grands-parents. "Ils ont été marqués par la rudesse de la vie et les difficultés liées à la guerre et la dictature (...) C'était des travailleurs manuels, des gens de la terre. C'était pour moi une fascination : les mains, les artisans, ça vient de là. Ils étaient à la fois modestes et très forts". Le présentateur de 50 Minutes Inside a également ajouté qu'ils vivaient "dans un décor incroyable, loin d'être aseptisé comme celui de Paris".
Pour lui, les valeurs qui lui ont été inculquées par ses grands-parents lorsqu'il était petit, cela n'a pas de prix. "Je ne me suis jamais senti pauvre parce qu'on avait tout : le dialogue, l'amour, la culture. Et de manière générale, beaucoup de philosophie" a t-il expliqué. Il s'est également souvenu de quelques moments passés avec son grand-père. "Après le réveil, il me disait : "Tu te nettoies le visage, et tu respires l'odeur d'un pot de basilic. Car quand tu sens le basilic, tu enlèves tous les mauvais esprits." Je me souviens aussi qu'il m'apprenait à "lire" le vol des oiseaux ou à décrypter leur chant".
Il a également eu une pensée pour sa grand-mère, qui "décodait les rêves" et "protégeait du mauvais oeil." "C'était une sacrée femme. Courageuse. Et sur ce point, je peux me permettre de le dire : je tiens cela d'elle" a-t-il estimé. Nikos Aliagas n'a jamais caché sa fierté pour ses origines grecques. Désormais, on comprend mieux pourquoi !